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Lieu : Genève, Switzerland

mercredi, mars 29, 2006

Beautiful, relaxing spring…My ASS!

Au début du printemps, on se croit toujours revivre. Les p'tits n'oiseaux font cui-cui dans le ciel, les fleurs nous sourient, les gens sont sympathiques, résultat ; on a qu'une envie, sortir.
Mais bien sûr, rien n'es rose dans cette foutue vie qui est quand même pas mal. Au moment où le Soleil nous caresse, nous aguiche et nous taquine, pour qu'on enfile nos converse et qu'on sorte faire une longue balade sous ses magnifiques rayons, les professeurs de ce très cher amas de métal et de verre, où je m'enferme cinq jours sur sept, décident de nous submerger de boulot. Qui a dit que c'était seulement en fin de semestre qu'on harcelait les élèves de TP et d'épreuve ? J'aimerais bien savoir, parce que celui ou celle pour qui c'est vrai vie dans un monde presque parfait !

Donc, heureusement que le bonhomme d'hiver nous envoie encore un peu de neige, sinon, cette semaine, j'aurais faire une vraie dépression nerveuse. Parce qu'hier je l'ai presque frôlée, la dépression nerveuse. Après 8 heures de cours, dont 4 étaient essentiellement composées de travaux noté (orale ET écrit), et une séance sur l'OC et le TM censé nous apprendre pleinnnnnns de chose, alors qu'en vérité on nous a fait une relecture du catalogue qu'on avait déjà reçu, je ne saurais décrire l'état de mes pauvres petits nerfs. En plus, dans cette soi-disant super-importante-séance, on nous a appris qu'on aurait moins de temps pour réaliser notre TM et qu'on aurait droit qu'à une seule chance ! Moi je dis GE-NI-AL !

Vivement les vacances...ou la retraite ! Qu'on me foute enfin la paix.

Moi quand je serais vieille, je prendrais le flight 815 d'Oceanic Airlines et j'irais m'enterrer sur cette île, pour jouer à cache-cache avec The Others. Histoire d'être loin de la paperasse et du reste.


PS : Alors, ce printemps, il est comment de votre côté ? Aussi relaxant que le miens ?

mercredi, mars 22, 2006

Don't cry anymore.

Chaque guerre a une raison d'être. Chaque bataille à ses défaites. Chaque mort à une renaissance. Et, chaque amour à ses bons et mauvais côtés/résultats.

Aujourd'hui, je me sens l'âme meurtrie et l'honneur bafoué. Je ressens le monde, ses discours, les gens, leurs paroles, comme des murmures déchus de tout espoirs.
Je ne pense plus comme avant. Je n'ai qu'une envie, tout quitter et refaire mon monde ailleurs. En moi retenti un élan d'horreur et de révolution. Comme si tout ces cris, toutes ces larmes, avaient pris feu au fond de mon cœur.
Je me sens refroidie de l'intérieur. Mes sentiments s'envolent. Je n'éprouve plus que du dégoût envers cet univers où je ne trouve pas ma place.

Je cherche une manière d'avoir autre chose. Mais comment atteindre ses buts, quand le moindre effort se trouve assaillit de critiques, quand la moindre faute, le moindre problème, trouve son importance multiplié par 10 X ?

lundi, mars 20, 2006

ASSEZ !

Je n'en peux plus d'avaler les larmes. De dire que tout vas bien alors que rien ne va. De souffrir en silence et d'avaler ma fierté et mes idées, pour ne pas blesser les autres.
Rien ne va plus ici bas, tout s'envole, tout se barre. Même avec lui. Je ne sens plus cette alchimie. Où sont passés ces moments si magiques ? Maintenant la moindre absence nous déchire.
Trop c'est trop.

Que faire, quand tout s'envole, quand tout se barre ?

samedi, mars 18, 2006

The Will To Live

Peut-être l'avez-vous remarqué, peut-être pas. Mon blog a changé d'habit et de titre. Pourquoi ? Tout simplement, parce que, dans la vie, il y a des moments où l'on ne se sent plus comme dans le passé. Je ne sentais plus l'envie, ni le plaisir, de nommer mon blog comme il l'avait été pendant presque 1an. Je le baptise donc The Will To Live. Pourquoi ce titre ? Tout simplement, parce que, ici, j'exprime mon envie de vivre et, même si parfois je ne le montre pas, j'en ai vraiment envie.
J'ai également changé la skin. Tout simplement parce que je trouvais celle-là plus jolie.

Both sides of the gun.




Il est là. Il est enfin arrivé. Le nouvel opus de Ben Harper. Quel-est ce bien être qui m'envahis à la seconde où les première note de Both Sides Of The Gun volent à mes oreilles ? Ca faisait longtemps que je n'avais pas ressenti cette nostalgie qui, à la fois, vous rend triste et heureux, vous rappelle ce qui fait mal et ce qui vous donne le courage de survivre encore ici bas. Et quel-est cette force, qui hurle du côté dur de l'arme ? Cette passion qui en émane me fait réaliser, encore une fois, qu'ici rien ne vient sans sacrifice.
Avec cet album, Ben Harper comble toutes mes envies musicales. Une face A folk d'une douceur incomparable, qui vous transporte dans un autre monde, un monde où la nostalgie vous fait du bien. Une face B Funk/Rock passionné et doté d'une émotion dont seul Ben Harper a le secret.
[ et au passage; un grand BRAVO, pour l'édition limité du pack Both Sides Of The Gun ! Les face A + B, un album de remix et de live, deux livrets avec les paroles de BSOTG, un autocollant et un mini dépliant avec les partitions de Better Way Morning Yearning ]

De cet album, je retiendrais le nostalgique Morning Yearning, le refrain de Better Way qui représente bien ce que j'ai envie de croire [I Believe in a Better Way], le funky Both Sides Of The Gun, les sublimes Serve Your Soul et Waiting For You et un grand merci à Ben Harper pour avoir exaucé une de mes plus grandes envies musicale ; le jazzy The Way You Found Me

ALBUM INDISPENSABLE

mercredi, mars 15, 2006

Memories of a geisha

Je me fais rare ici. Un peu trop peut-être. Je suis en manque de pianotement sur ce clavier tout crasseux qui est le mien. Mais tout vient à qui sait attendre. Donc, j'attends. Que mon avenir se dessine devant moi. J'attends d'avoir plus de temps pour moi, lui, eux. Mais bien sûr, pour tout cela il faut bosser, souffrir, disserter, commenter, analyser, calculer, réfléchir et par plaisir, le tout en chantant. Dans mon cœur en tout cas, je doute fort que le corps professoral n'apprécie d'être déranger par Ella, Etta, Peggy, Nat ou Ray.







Samedi dernier, séance cinéma du mois. Au programme Memories of a Geisha. Je ne trouve pas les mots pour continuer mon article, ce film est si surprenant, si beau, si émouvant qu'il faut l'avoir vu pour l'apprécier à sa juste valeur. Et aucune critique cinématographique, aucun article sur ce blog ou ailleurs, ne pourra transmettre justement la beauté de l'image et de l'histoire de ce film.

Autre découverte artistique du week-end : The Little Willies.






Formé par Lee Alexander (bass), Jim Campilongo (electric guitar), Norah Jones (piano, vocals), Richard Julian (guitar, vocals) and Dan Rieser (drums), le premier album des Littles Willies nous fait parfaitement découvrir l'univers des clubs New-Yorkais, dans lesquels ils ont joués pendant plusieurs mois avant de décider d'enregistrer cet album.
En 2003, les musiciens du groupe, qui n'étaient, alors, que de simple amis engagé dans des projets individuel, organisent un show au célèbre Living Room, à New York. Ceci n'était rien de plus qu'une excuse pour passer une soirée à jouer ensemble. A la suite de ce live, ils décidèrent de réitérer l'aventure et de se lancer dans une série de concert pour conclure avec l'enregistrement de leur premier album.
Après avoir pris connaissance de l'album dans sa longueur et sa largeur, je le conseille à tous les fous amoureux du style de Norah Jones, à savoir un savoureux mélange de jazz, blues et de country. Tantôt doux (avec No Place To Fall), tantôt déconneur (avec Lou Reed) il décrit parfaitement l'univers dans lequel le groupe baigne, à savoir; un mélange de jazz et de country. Alors ne vous attendez à rien de prétentieux, leur musique est simple, drôle et belle.