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Lieu : Genève, Switzerland

dimanche, septembre 17, 2006

...

Que faire quand ton bonheur dépend des autres ?

Life is what happens while you're making other plans

Sur un blog que je lis régulièrement (cliquez ici pour le voir),il y a une image qui dit haut et fort "Life is what happens while you're making other plans". Aujourd'hui je me rends bien compte à quel point cette phrase prend de l'importance quand on apprend tout ce qui se passe autour de vous.

On se bat pour acquérir quelque chose de nouveau, ou d'ancien, et cette salope de vie vous arrache ce que vous possédiez de plus précieux. Elle vous poignard dans le dos. Vous baise et vous laisse sur le trottoir. Sans que vous puissiez faire quoi que se soit.
Est-ce le diable qui agit ? Où est-ce simplement le fait que nous ne sommes peut-être pas fait pour vivre une destiné calme et tranquille, ne serait-ce que pour un mois par an ?
Dans les deux cas, le visage du mal réside dans le corps d'une salope. Car c'est toujours une autre femme qui détruit ce que l'on a. Une pétasse qui possède toutes les choses qu'on vous a demandé de changer. Une pétasse qui, dès qu'on l'a aperçu pour la première fois, a provoquée en nous ce sentiment de haine et de rage qui précède le déluge.
Et que pouvons-nous faire ? Accepter. Et encore une fois, ravaler le mal qui vous tue et l'envie de meurtre qui vous chatouille.
De toute manière si on ne se montre pas forte, rien de redeviendra comme avant.

samedi, septembre 16, 2006

Liaisons Dangereuses

De La Présidente de Tourvel au Vicomte de Valmont

"...Ce que vous appelez le bonheur, n'est qu'un tumulte des sens, un orage des passions dont le spectacle est effrayant, même à regarder du rivage. Eh ! comment affronter ces tempêtes ? comment oser s'embarquer sur une mer couverte des débris de mille et mille naufrages ? Et avec qui ? Non, Monsieur, je reste à terre ; je chéris les liens qui m'y attachent. je pourrais les rompre, que je ne le voudrais pas ; si je ne les avais, je me hâterais de les prendre. ..."

Extrait des Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos

vendredi, septembre 15, 2006

Papillons

Les papillons sont de retour. Tout comme mon sourire.
Les papillons sont là, logés au font de mon ventre. Ils volent et me chatouillent.
Ils me procurent ce sentiment de bien être que seul la musique sait déclancher en moi.
Rire, sourire, respirer puis pleurer de soulagement.
J'apprends à vivre à nouveau.
L'amour tente de me couper les ailes. Mais peut importe j'ai confiance en l'avenir.

jeudi, septembre 14, 2006

Respirer, encore plus fort

Ce soir me vient l'envie d'écrire. Un petit je ne sais quoi au fond de moi, réveiller par la voix enragée de Fiona Apple, pousse mes doigts ici...
Peut-être pour calmer cette pulsion et ne plus me détruire. Ne pas appeler, ne pas courir, ne pas fuir. Pour avancer.
Fuir. Bizarre comme acte n'est-ce pas ?
Certains le font et l'assume. D'autre non. Puis il y a ceux qui se cachent derrière des excuses, qui prétendent devoir retrouver quelque chose perdu en chemin et qui pour cela fuient vers le passé. Pourtant, ce passé, il fut un temps où il était maudit et à chaque fois qu'il intervenait dans la discussion la seule phrase qui était prononcé à son propos était une de ses phrases qui vous frappe en plein coeur tellement elles semblent vraies. Cette phrase jure de tout faire pour ne plus jamais revivre ce passer.

Cette phrase je l'ai dite. Hier soir, vers les environs de minuit, je me suis promis à moi-même que le noir qui orne mon passé était mort. Mes mots furent si vrai que les litres de larmes enfouies et cachées au fond de mon coeur se sont asséchées et on laissées la rue de la Tristesse de mon coeur aussi vide qu'un désert.
Ironiquement, Il fut le seul témoin de ma rédemption. Lui qui est à l'origine de ma rechute. Lui qui me pousse à la douleur alors qu'Il ne devrait pas.

On peut voire cela comme une fuite. Et quelque part s'en est une. Mon passé me détruit chaque jour de plus en plus, alors je le fuis.
Peut-on conclure que la fuite est un acte lâche et immonde ?
Si le Géniteur me posait cette question, je crierais haut et fort que, oui, la fuite et immonde.
Si Il me posait cette question, je lui dirais qu'il est peut-être trop tard et que sa fuite pourrait me faire fuir tout le bonheur qu'il pourrait encore m'apporter.
Et si je me posais la question, je me dirais sûrement qu'aujourd'hui j'ai ma dernière chance et que de tirer un trais sur le passé est la bonne manière de respirer et vivre encore plus fort. Et puis de trouver la personne qui saura m'aimer, vraiment.

lundi, septembre 11, 2006

1, 2, mais pas 3

Quand la vie vous frappe, tendez l'autre joue. Une fois, deux fois, mais pas trois.
Il arrive un moment où le corps ne réponds plus de l'esprit. Il ramasse les coups sans rien dire. Et les rend sans prévenir.

Mon corps à atteind ce stade. Plus aucune phrase ne me touche. Frappez moi une fois, deux fois, mais pas trois. Car à la troisième giffle, c'est l'orage qui se déclanche et mon esprit ne répond plus de mon corps.

vendredi, septembre 08, 2006

Vendredi noir

Comment expliquer ces soirs où l'on se sent mourir de l'intérieur ?
La tonne de boulot s'emplie sur votre bureau, mais rien n'y fait l'envie n'est plus là.
Tout ce dont on a envie c'est de l'appeler. Et de lui dire et redire ce qu'il sait déjà.
Mais non, il faut retenir sa voix, retenir ses doigts. Il ne faut pas s'abandonner à composer son numéro. Et même pas un sms, pour lui dire combien on aimerait qu'il soit là pour qu'on ait pas à se taper une soirée déprime devant les casseroles de la Star ac'.
Non, il ne faudra point craquer. Rester forte, même si on aimerait soulager la douleur dans ses bras.
Et peu importe si je reste éveillée toute la nuit, fermer les yeux est désormais trop dur pour moi.
Et peu importe si je crève à force de me vider en avalant ces pilules bleues.
Oui, peu importe tout cela.

samedi, septembre 02, 2006

Les voyages en train

Il y a des moments dans la vie, où vous n'arrivez plus à exprimer vos sentiments.
L'amour se fait trop dur, la vie trop monotone.
On reprend les mêmes routines et on recommence.

Il y a quelques temps, j'ai découvert ce slameur, Grand Corps Malade, j'ai écouté, j'ai aimé.
Puis je suis tombée sur ce texte "Les voyages en train".
Je le partage avec vous aujourd'hui, parce qu'il me parle et parce que mon train, je suis peut-être entrain d'en tomber...


- Grand Corps Malade // Les voyages en train -

J'crois que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard.

Les trains démarrent souvent au moment où l'on s'y attend le moins,
Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'oeil impuissant des témoins,
Les témoins c'est tes potes qui te disent au revoir sur le quai,
Ils regardent le train s'éloigner avec un sourire inquiet,
Toi aussi tu leur fais signe et tu imagines leurs commentaires,
Certains pensent que tu te plantes et que t'as pas les pieds sur terre,
Chacun y va de son pronostic sur la durée du voyage,
Pour la plupart le train va derailler dès le premier orage.

Le grand amour change forcément ton comportement,
Dès le premier jour faut bien choisir ton compartiment,
Siège couloir ou contre la vitre il faut trouver la bonne place,
Tu choisis quoi une love story de première ou d'seconde classe.

Dans les premiers kilomètres tu n'as d'yeux que pour son visage,
Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages,
Tu te sens vivant tu te sens léger tu ne vois pas passer l'heure,
T'es tellement bien que t'as presque envie d'embrasser le controleur.

Mais la magie ne dure qu'un temps et ton histoire bât de l'aile,
Toi tu te dis que tu n'y est pour rien et que c'est sa faute à elle,
Le ronronement du train te saoule et chaque virage t'écoeure,
Faut que tu te lèves que tu marches tu vas te dégourdir le coeur.

Et le train ralentit et c'est déjà la fin de ton histoire,
En plus t'es comme un con tes potes sont restés à l'autre gare,
Tu dis au revoir à celle que tu appelleras désormais ton ex,
Dans son agenda sur ton nom elle va passer un coup de tipex.

C'est vrai que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard.

Pour beaucoup la vie se résume à essayer de monter dans le train,
A connaitre ce qu'est l'amour et se découvrir plein d'entrain,
Pour beaucoup l'objectif est d'arriver à la bonne heure,
Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur.

Il est facile de prendre un train encore faut il prendre le bon,
Moi je suis monté dans deux trois rames mais c'était pas le bon vagon,
Car les trains sont crapricieux et certains sont innaccessibles,
Et je ne crois pas tout le temps qu'avec la SNCF c'est possible.

Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grèves,
Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves,
Et y'a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention,
Mais forcément ils descendront dessus à la prochaine station,
Y'a celles qui flippent de s'engager parce qu'elles sont trop émotives,
Pour elles c'est trop risqué de s'accrocher à la locomotive,
Et y'a les aventuriers qu'enchainent voyages sur voyages,
Dès qu'une histoire est terminée ils attaquent une autre page.

Moi après mon seul vrai voyage j'ai souffert pendant des mois,
On s'est quitté d'un commun accord mais elle était plus d'accord que moi,
Depuis je traine sur les quais je regarde les trains au départ,
Y'a des portes qui s'ouvrent mais dans une gare je me sent à part.

Il parait que les voyages en train finissent mal en général,
Si pour toi c'est le cas accroche toi et garde le moral,
Car une chose est certaine y'aura toujours un terminus,
Maintenant tu es prévenu la prochaine fois tu prendras le bus.