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Lieu : Genève, Switzerland

samedi, mars 26, 2005

Olivia Ruiz - Petite Fable // De l'air

Petite Fable

De la belle et la bête je suis les deux
Mon antre est une vaste comédie
Je suis seule malgré l'ombre de vos yeux
Le silence attire ma folie
Cendrillon j'ai rayé ta citrouille
Avec l'aiguille de mon talon dodu
Comment être vraie quand on me souille
Mon pied nacré a besoin d'être nu

J'ai donné mon corps au diable
Enfin j'ai sauvé mon âme
Je m'enfuis de la fable
Je ne ressens pas de blâmes
Le vilain meurt , reste le beau
C'est ma vie de château

J'ai fini par tout perdre et tout gagner
Ne me jugez pas apprenez moi
Je suis entière, je suis hantée
Ne me regardez pas , vivez moi
Moi je suis la petite princesse, fière
Sans parures et sans couronnes
J'ai vu le serpent, la faiblesse
C'est toute nue que je me donne

J'ai donné mon corps au diable
Enfin j'ai sauvé mon âme
Je m'enfuis de la fable
Je ne ressens pas de blâmes
Le vilain meurt , reste le beau
C'est ma vie de château

Je me fous de ce que l'on raconte
Ma vie est la si cela vous chante
Je suis sortie grandie de ce conte
Moi je ris, je bondis et je chante



De l'air

Petite fille dans la tempête
Trop grande avant avoir seize ans
Lune a dessiné dans sa tête
Un grand fil sur le firmament
Petit îlot de solitude
Ivre au milieu des eaux salées
Des océans d'incertitudes
Qu'elle est trop seule pour dissiper

Elle songe à ses envies d'envers
A ses endroits mille pieds sous terre
Où elle pourrait sourire sans soupirs
Et qu'on lui donne enfin
de l'air
Qu'elle s'abreuve sans fin
De l'air....
Et qu'on lui donne enfin
de l'air
Qu'elle s'abreuve sans fin
De l'air....

Petite fleur cherche printemps
Voudrait ouvrir mais à Fleury
On ouvre que de temps en temps
et on referme aussitôt dit

Elle songe à ses envies d'envers
A ses endroits mille pieds sous terre
Où elle pourrait sourire sans soupirs
Et qu'on lui donne enfin
de l'air
Qu'elle s'abreuve sans fin
De l'air....
Et qu'on lui donne enfin
de l'air
Qu'elle s'abreuve sans fin
De l'air....

Petit caillou dans les embruns
D'une plage où c'est échoué
Le grand cargo noir du destin
Lune est à moitié, à moitié chavirée

Et qu'on lui donne enfin
de l'air
Qu'elle s'abreuve sans fin
De l'air....
De l'air de l'eau du ciel sur sa peau
De l'air des rires du bonheur qui transpire
De l'air des bras ouverts et qu'on ne referme pas
De l'air des mots qui soufflent les sanglots

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