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lundi, mai 24, 2010

Alicia Keys - "The Freedom Tour" Review



Au mois de février dernier, la new-yorkaise a donné le coup d’envoi de sa dernière tournée à Ottawa au Canada. Après l’Amérique du Nord, « The Freedom Tour » a entamé son étape européenne à Lisbonne au Portugal le 29 avril 2010. Lundi soir dernier, Alicia Keys s’est arrêtée au Hallenstadium de Zurich pour le plus grand plaisir de son public suisse.

Lors de ses précédentes tournées, Alicia Keys offrait des performances axées sur ses talents de pianistes et ponctuées d’interludes où ses danseurs (et parfois elle-même) apportaient la touche hip-hop qui reflétait l’équilibre des genres musicaux présents dans ses albums. « The Freedom Tour » incarne, quant à lui, le virage musical et scénique qu’a pris Alicia Keys. Beaucoup moins soul et plus inspirée de la pop des années 80, la performance donnée à l’Hallenstadium dévoile une chanteuse qui semble se chercher.

C’est sur une vidéo projetant des images de guerre, de révolte, de bombe et de misère que le concert est lancé. Alicia Keys apparaît alors à l’écran, donne un discours où elle condamne le manque de confiance qui règne autour de nous ; le monde nous pousse à oublier nos rêves, Alicia Keys nous pousse à y croire, lance un appel à la liberté, au rêve, au courage d’assumer ces rêves et nous invite à trouver « The Element of Freedom » (ndlr : le nom de son album qui signifie « l’élément de la liberté »).

Le discours finit, l’écran disparaît pour laisser apparaître Alicia Keys, enfermée dans une cage chantant le titre « Caged Bird » de son premier album, « Songs in A Minor ». Ce n’est qu’à la fin du deuxième morceau, « Love is Blind » qu’elle sort de la cage pour jouer « You Don’t Know My Name » et une nouvelle version de « Fallin’ ». D’habitude, c’est derrière son piano qu’Alicia Keys donne une performance pleine de soul et d’émotions de ce morceau. Cette fois-ci c’est derrière un clavier aux sonorités électriques qu’elle a joué une version épurée et plus expérimentale de ce titre.

Durant le reste du concert, Alicia Keys a offert une sélection de titres variée, issus de ces quatre albums studio et a également repris le très rock « Another Way to Die » (duo avec Jack White des White Stripes sorti en 2008 pour la bande originale du dernier James Bond). Tantôt derrière son piano donnant des interprétations intimistes de ses compositions (on retiendra d’ailleurs l’émotion dégagée sur « Pray for forgiveness »), Alicia Keys a surtout donné une performance axée plus sur la mise en scène que sur la spontanéité et l’improvisation musicale. Néanmoins, le piano n’est jamais loi. Qu’il soit électrique ou à queue ou qu’il ait des sonorités classiques ou expérimentales, l’instrument clé de l’artiste est une pièce centrale de sa carrière et malgré le fait qu’il soit moins présent sur cette tournée que sur les précédentes, il revient toujours sur le devant de la scène. En effet, après les démonstrations de danses et les mises en scène du début du concert, Alicia Keys prend place au piano pour offrir un final digne de ses habitudes ; après « If I Ain’t Got You » et « No One », l’artiste revient pour un rappel rendant hommage à sa ville natale, New York, avec « Empire State of Mind (Part II – Broken Down).

En somme, un show à l’Américaine bien rodé qui a ravi les fans du genre et qui a quelque peu déçu les amateurs de l’Alicia Keys qu’on a découvert en 2001 avec son premier tube, « Fallin’ » et qui auraient aimé voir une performance plus simpliste, loin des dictas des performances trop bien rodées que les stars américaines ont l’habitude de donner. Cette tournée semble donc marquer un tournant dans la carrière de la New-Yorkaise. Sans pour autant perdre la qualité musicale de la performance, Alicia Keys semble désormais vouloir offrir à son public un spectacle alliant émotion, danse et mise en scène et digne des plus grandes performeuses du genre.

Article publié sur reprezent.ch

William White - Interview

Interview de William White après son concert au Chat Noir de Genève :


A l’issu du concert «unplugged» au Chat Noir (24.4.), William White a accepté de jouer le jeu de l’interview pour students.ch.

Students.ch: Tu avais l’air de vraiment apprécier d’être sur la scène du Chat Noir ce soir?
William White:
C’était marrant aujourd’hui. C’est un endroit où il est difficile de jouer quand il est aussi plein car les chansons sont absorbées par le public and mon ingénieur du son a passé son temps à faire des ajustements pour que le son soit bon. Mais, les gens étaient vraiment actifs donc c’était sympa.


Tu as l’habitude de jouer en suisse allemande. Est-ce que tu voies une différence entre jouer là-bas et en suisse romande?

Oui, il y a des différences mais rien de mauvais. Je suis plus connu en suisse allemande et je peux mieux m’y organiser car j’y vis. Je ne sais jamais à quoi m’attendre quand je viens jouer en suisse romande. C’est ça la différence principale. Je ne sais pas qui va venir ou non. Parfois il ne se passe rien en suisse romande et tout le monde vient et parfois il se passe tellement de choses que personne ne vient. On ne sait jamais. Par exemple, on était vraiment surpris ce soir. On était censé mettre des chaises et des tables dans la salle, mais il y a eu tellement de monde qu’on n’a pas pu. Je ne me plains pas, c’est super. Je suis heureux d’avoir des fans ici, ce sont des bons fans.

En 2006, tu as joué en première partie de Ben Harper, qui est un artiste auquel on vous compare souvent. Que représente ce genre de comparaison et d’événement pour toi?

Cela ne me dérange pas que les gens critiquent, décrivent ou mettent des mots sur qui je suis, car cela fait parti de leur job. Je ne me comparais à personne d’autre. J’aime la musique de Ben Harper. Soyons claire, être comparé à lui n’est pas une insulte pour moi. Mais, parfois c’est un problème quand les gens ne font que vous comparer et ne cherchent pas à savoir qui vous êtes. Mais sinon, ce que les gens disent ne me dérange pas.

Quelles sont tes inspirations?

Les gens, nous. Je me soucie des gens, de nous. Je pense que nous faisons pleins de choses stupides, je pense qu’on est dirigé dans des endroits où on ne veut pas aller. On n’écoute pas ce qu’on dit à nos propre enfants ou à nous même, on n’écoute rien d’autre que les politiciens, la télé, de la merde. C’est pour cela que nous, les gens, m’inspirent. Notre stupidité m’inspire. Et, oui, c’est comme cela que je l’appel, si quelqu’un se sens insulté, qu’il se sent libre de m’écrire une lettre. Notre avidité aussi. J’en suis dégouté d’ailleurs. J’aimerais pouvoir quitter cette planète, voilà ce que j’en pense. J’essaie de ne pas le dire si négativement, mais c’est ce que j’essaie de dire aux gens ; je ne peux plus supporter cela. Voilà mon inspiration.


Tu essaies donc de le mettre sous une forme positive?

J’essaie de faire en sorte que le cerveau des gens pense à tout cela. « Let it sink in », pour moi, c’est le fait de laisser entrer ses problèmes, connaître ce qu’il se passe, changer, faire quelque chose. On paie les gens pour prendre soins de nous, on paie les politiciens, les villes, les gouvernements, on doit donc faire en sorte de leur faire faire ce que nous voulons qu’ils fassent et non ce que eux veulent. Cela peut sonner faux, mais le bonheur et la paix sont une grande partie de cela. Le bonheur et la paix nous font penser. J’essaie donc d’apporter le bonheur et la paix pour leur dire de se réveiller. C’est leur monde, leur rêve après tout.


Merci beaucoup de nous avoir consacré ces quelques minutes.

De rien, j’espère que tu as pu avoir réponse à toutes tes questions.


Article publié sur students.ch

Pour la review du concert, c'est par ici

William White - Live at Le Chat Noit (review)

Le Chat Noir est un des lieux mythiques genevois qui a l’habitude, depuis 1985, d’offrir des concerts de qualités à son public. Vendredi soir, c’est la révélation suisse-allemande William White qui a investi les lieux pour présenter une version « unplugged » de son dernier album.



C’est devant une salle comble que William White a donné son concert. Tout d’abord uniquement accompagné par sa guitare qu’il a comparé à une femme en soulignant que toutes les deux étaient si délicates que si les choses n’étaient pas réglées à la perfection, rien ne fonctionnait, William White a offert au public genevois une chanson exclusive n’apparaissant sur aucun de ces albums. Dès les premières notes, la salle fut saisie par la voix folk du natif de la Barbade. L’émotion transmise par ses textes a suffit à faire taire un public parfois trop bruyant dans une salle et un set demandant le silence pour s’apprécier au mieux.

Ensuite rejoint par un trio basse, guitare-électrique et batterie, la performance de la formation s’est contrastée de la première partie du concert par son côté plus rythmée, oscillant entre le reggae, la soul, la folk et des sonorités plus rock. Reprenant les classiques du musicien tel que « Let is sink in », « The Rock », « Peace », sans oublier le titre ayant révélé l’artiste, « Rain », c’est sur « Can’t stop loving you » que William White a marqué les esprits. Joignant le public à sa musique en tant que chœur, il a su recréer la couleur soul du morceau dans l’intimiste salle du Chat Noir.

La performance de William White fût un set doux et puissant à la fois, ponctué d’humour et de textes poignants. Sensible à l’envie du public de voir la musique continuer sa route, le groupe est revenu à deux reprises sur scène. C’est donc un concert sans fausses notes (mise à part les quelques problèmes techniques dû à l’acoustique de la salle) que le public du Chat Noir a eu l’occasion de voir et dont on ne manquera pas la prochaine date à Genève, le 29 juillet 2010 dans le cadre des Fêtes de Genève.

Article publié sur students.ch

Pour l'interview que William White m'a gentillement accordé c'est par ici

Mos Def - Live in Lausanne Review

Oui, oui, ça date du mois dernier, je sais ! Mais mieux vaut tard que jamais :)


Jeudi soir, le rappeur américain Mos Def s’est produit au D ! Club de Lausanne. En une heure et quart de concert, il a cassé les stéréotypes du Hip Hop pour montrer l’innovation dont le genre musical était capable. Retour sur un concert hors normes.

20h30, ouverture des portes du D! Club. La foule attendant depuis environ une heure peut enfin pénétrer là où s’annonce un concert exceptionnel. Ce soir, c’est Mos Def qui prend possession de la scène du club lausannois dans le cadre de sa tournée «The Ecstatic Tour». Le natif de Brooklyn est considéré par les connaisseurs du genre comme une des plus grandes pointures du Hip Hop. Il a marqué l’histoire du mouvement musical avec ses albums en solo «Black on both sides», «The New Danger» et, surtout, grâce à sa collaboration avec Talib Kweli sur l’album «Mos Def and Talib Kweli are Blackstar». Ce soir, c’est son nouvel album «Ecstatic», sorti l’an dernier en Suisse, que Mos Def vient présenter.

Le concert, initialement prévu aux alentours de 21h, commence après 1h30 de retard provoquant une certaine irritation du public qui fût oubliée dès l’arrivée de Mos Def sur scène. De «Twilite Speedball» à «Wahid» en passant par «The Embassy», le producteur et rappeur a joué une sélection des morceaux de son dernier album durant la première partie de son concert. La deuxième partie de sa performance fût marquée par la reprise des classiques de son répertoire, comme «Ms. Fat Booty» ou encore «Umi Says», et par les hommages; tout d’abord, au rappeur Guru qui est décédé la semaine de la venue de Mos Def à Lausanne. Puis, sur «History», le natif de Brooklyn a fait un clin d’œil à son complice du duo Blackstar, Talib Kweli. C’est d’ailleurs, à l’étonnement et au grand regret des fans, la seule touche du duo que le public lausannois aura l’occasion d’entendre ce soir là. Avant de laisser la place à ses deux DJs et de nous montrer ses talents de danseurs, Mos Def a prit possession de la batterie pour nous jouer la performance la plus marquante de son concert. Terminant son concert sur une touche de douceur, Mos Def a saisi les roses dispersées sur la scène faisant office de décors pour les distribuer à l’audience féminine de la salle au son de «Roses», duo de son dernier album accueillant la remarquable voix de Georgia Anne Muldrow.

En définitive, Mos Def a allié avec finesse les genres en mélangeant interludes soul et funk à aux morceaux de son répertoire. Parfois trop tenté de laisser ses deux DJs jouer les classiques de la musique soul samplés dans ses morceaux, en appelant le public à les fredonner avec lui, Mos Def, au final, a donné une intéressante performance se situant loin des concerts de hip hop traditionnels et donnant une autre dimension au genre, à l’image de son dernier album «The Ecstatic». Les assidus auront été déçus par la performance qu’ils pourraient qualifier d’anticonventionnel alors que d’autres auront apprécié l’envie de sortir des sentiers battus de Mos Def.

Article publié sur students.ch

mercredi, décembre 16, 2009

Alicia Keys - The Element of Freedom


Comme vous le savez peut-être déjà, il y a une artiste de la scène musicale actuelle que j'apprécie particulièrement. Alicia Keys.

Comme vous le savez peut-être déjà aussi, cette semaine est sorti son nouvel album The Element of Freedom.

Si vous brûlez d'impatience à l'idée de connaître mon avis sur cet album qui reflète un tournant plus ou moins radicale dans l'évolution musicale de la new-yorkaise, filez sur repreZent.ch pour lire ma review.

Et pour accompagner votre lecture, voici le concert @ Nokia Theater que Ms Keys a donné quelques semaines avant la sortie de son nouvel opus :






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jeudi, novembre 26, 2009

De La Soul - 20 YEARS HIGH AND RISING TOUR

Je me souviens lorsque je suis tombée amoureuse de la musique. C'était un matin de novembre, il faisait froid et je poussais mon premier cris. Quelques années plus tard, j'ai allié la danse à ma passion pour la musique. C'est à ce moment là que j'ai commencé à aimer le Hip-Hop.

Parmi les artistes vers lesquels mon oreille c'est attardée, il y a le cultisime groupe De la Soul

Depuis quelques semaines, la vie m'entraine dans un rythme infernale. Plus le temps de dormir, plus le temps de chanter, plus la force de danser autant que je le voudrais. Tout ce qu'il me reste c'est le stress des examens qui arrivent à grands pas. Dans ces moments de panique, la seule chose qui peut me calmer c'est un miracle musicale (la sortie d'un excellent album, l'annonce d'une tournée attendue ou, tout simplement, un concert).

Le miracle, cette fois, s'est matérialisé sous la forme d'un concert évènement. Le PTR-Usine de Genève a réussit à nous concocter la venue de De La Soul, le 6 décembre prochain. Alors si vous aimez le bon Hip-Hop et que vous êtes dans les parages, filez acheter votre place !


CONCERT EVENEMENT! Dans le cadre des 20 ans de l’USINE, le KAB, PTR et le ZOO, avec l’association THE FAMILY, s’associent pour présenter en exclusivité Suisse

DE LA SOUL » 20 YEARS HIGH AND RISING TOUR » WITH RYTHM & ROOTS ALL STARS

A la fin des années 80 la nouvelle génération du rap s’oriente vers des textes radicaux et une musique agressive. A New York, Posdnuos, Trugoy The Dove et Pace Master Mase forment en 1987 un groupe de rap alternatif : De La Soul est né. Dès leur débuts, le style du trio est audacieux et tranche ouvertement avec le « gangsta rap » et ses codes musicaux. Les samples de De La Soul puisent dans des univers musicaux jusque là peu utilisés par le Hip Hop, ceux de la pop, du jazz, de la musique psychédélique et du folk. Les paroles abordent avec humour et fantaisie des thèmes éloignés de la rue et du ghetto, comme l’amour et la paix tout en étant revendicatives. Les tenues vestimentaires du trio ne respectent pas non plus les conventions du rap, les membres du groupe arborant des chemises à fleurs. Le groupe proclame le D.A.I.S.Y age, (ère de la marguerite) en référence à l’acronyme « DA Inner Sound, Y’all ». Ils intègrent rapidement la Zulu Nation. Aux côtés des Jungle Brothers, d’A Tribe Called Quest, Queen Latifah, Busta Rhymes ou encore Black Sheep, les De La Soul sont parmi les leaders du collectif de rappeurs Native Tongues qui revendiquent cette démarche musicale joyeuse et positive.
Pour célébrer les 20 ans du groupe, la tournée » 20 YEARS HIGH AND RISING TOUR » WITH RYTHM & ROOTS ALL STARS réunit autour du trio original plus d’une dizaine de musiciens sur scène. Coïncidant avec son propre anniversaire, l’Usine est honorée de recevoir ces légendes vivantes. Les prélocations sont chaudement conseillées!
Source


En attendant, souvenir, souvenir...





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samedi, octobre 24, 2009

The Will to Live is back

Après un an de silence, me voilà de retour !

Ma review sur la dernier album de Joss Stone a été publiée sur le site repreZent.ch !

Vous la trouverez ici ;)

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vendredi, novembre 07, 2008

Solange Knowles - Sol-Angel and the Hadley St. Dreams



A vrai dire, j'étais soulagée de ne plus entendre parler de la "reine" B, ni de l'entendre gémir sur ces morceaux devenus, à mon goût, trop calibré à la sauce "mauvais tube d'MTV". J'étais donc septique quand j'ai entendu dire que la mini B retentait l'expérience musicale, après un cuisant échec européen.

Ce n'est seulement après avoir été harcelée par les radios locales, qui ne pouvait s'empêcher de passer toutes les heures sont nouveau bébé, que je me suis dis que finalement, le lien de parenté qui liait les deux soeurs ne se reflétait peut-être pas sur la musique de Solange Knowles. Le deuxième événement qui m'a finalement convaincu à prêter une oreille à cette palette fut la découverte de l'intéresant remix de I Decided (feat. Snoop Dogg).

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Certes pas aussi originale que l'excellent Back to Black d'Amy, cet album apporte quelque chose de nouveau dans le microcosme de la musique dite noir-américaine. Là où ses consœurs décident de renouveler les essais décevants du très mauvais R&B actuel sans y apporter aucune innovation, Solange (ou plutôt ses producteurs) y apporte une touche contemporaine : ambiances électro et touche vintage du R&B des années 60-70. Et c'est là que réside l'intelligence de cette fille et de sa maison de disque et qui nous explique aussi pourquoi elle pourrait faire de l'ombre à l'ancienne "queen du R&B" (c'est comme ça qu'on l'appel, selon moi elle n'est qu'un produit marketing associé à de bon producteurs).

Je doute fort que cette image musicale corresponde totalement aux envies de la jeune texane. Selon moi, elle n'est qu'une réplique de la stratégie qui a tant réussit à sa soeur : surfer sur la vague du moment. (On sait tous que ce retour à l'ancienne, remise à la mode par Amy Winehouse puis reprise par d'autres, cartonne.)

Certes, son album est bon et très plaisant à écouter (sans tenir compte de l'artiste qui l'a enregistré, je pourrais même dire que je l'aime beaucoup), mais la présence du premier album très Pop-R&B de la chanteuse me laisse septique sur la sincérité artistique de mademoiselle Knowles. Elle prétend voir la réflexion de sa personnalité dans cet album. Laissons lui le bénéfice du doute ; peut-être que ce premier opus n'était que l'erreur de jeunesse d'une jeune femme manipulé par une maison de disque (à l'image des quatre premiers album de Christina Aguilera). Espérons que ce nouvel album est véritablement à l'image de la personnalité de cette jeune femme, mère de famille et certainement plus mature qu'à l'enregristrement de son premier album. Seul l'avenir nous le dira.

A voir, une petite interview de Solange (pour les anglophones) suivie d'une performance de I Decided.





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Not yet...

Non non, je ne suis pas morte...juste débordée par mon premier semestre universitaire...Que de changement !!

Rendez-vous dans 5 minutes pour une critique du nouvel album de Solange.

Si le coeur (et surtout le temps) m'en dit, vous aurez peut-être mon avis enchanté sur le nouvel album d'Ayo et l'unplugged de Lauryn Hill (je sais ça date) d'ici quelques jours (ou semaines)

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jeudi, septembre 18, 2008

Mourir pour 007

Suite à quelques petits problèmes de santé et d'organisation, je n'ai pas pu mener à bien les nombreux projets que j'avais pour cet été !
Mais me voilà de retour, en forme, toujours très occupée et avec mon oreille tendue vers l'extérieur, à l'affut de nouveautés musicales qui nous feront chavirer !



Je vous laisse découvrir cette BOMBE musicale en suivant ce lien : Jack White & Alicia Keys - Another way to Die

Je sais pas pour vous mais moi j'adoooooooore !

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jeudi, juillet 24, 2008

Découverte estivale

Cet après-midi, d'humeur mélancolique, j'ai décidé d'aller me balader dans mon quartier préféré de Genève. Armée de mon compagnon de galère (à savoir : mon iPod) et du soleil, je me suis décidée à écouter un album récemment acquis mais encore inconnu à mon ouïe. Le hasard a bien fait les choses, puisque le groupe qui s'est glissé sous ma molette crée une ambiance qui s'accorde parfaitement à l'humeur et l'état d'esprit dans lequel j'étais. Douceur, audace (j'ai rarement entendu un groupe de ce style commencer un de ses morceaux par un "I used to be a son of a bitch" et enchainer avec un texte d'une telle profondeur) et paroles émouvantes. Tout ce dont j'avais besoin pour combler le vide intérieur.



Le groupe qui s'est révélé à moi cet après-midi n'est d'autre que le duo Cocoon, originaire de Clermont-Ferrand, en France. Leur musique, sobrement crée des tripes d'un clavier, d'une guitare et de la voix des deux membres de la formation, Mark Daumail et Morgane Imbeaud, reflète la douceur et l'intensité d'une rivière. Tantôt calme et en accord avec la nature, tantôt plus agité et tentant de défier les lois auxquelles elle est soumise. La pop/folk de leur dernier album, My friends all died in a plane crash, nous emmène sur leur petit nuage, nous enferme dans leur univers et nous invite à fermer les yeux pour apprécier le mélange parfait de leurs voix suaves et rien d'autre.



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mercredi, juillet 23, 2008

Ben Harper & The Innocent Criminals - Paléo 2008

Après l'inoubliable concert de trois heures que Ben Harper a donné, en 2006, à l'Arena de Genève, j'avais peur d'être déçue par sa venue sur la plaine de l'Asse. Il y a deux ans, Ben Harper avait littéralement emporté son publique dans un voyage rendant hommage à la musique sous sa forme la plus digne et belle qui soit. Et ma peur s'est révélée être justifié. L'ambiance et l'émotion n'étaient pas les mêmes et Ben m'a semblé pressé par le temps, tout comme à sa dernière prestation au Paléo.

Néanmoins, la virtuosité de l'artiste californien était au rendez-vous et c'est une belle traversée de son répertoire qui nous a été offerte. Toujours aussi mystérieux, concentré, etconcerné par ses paroles, Ben Harper et ses criminels innocents sont passés d'un sérieux Excuse Me Mr à un enragé et mystique Better Way, tout en passant par la légèreté de Burn One Down avant d'être rejoint par Vanessa da Mata pour nous offrir un peu de douceur sur Boa Sorte/Good Luck et de terminer par l'émouvant Like A King/I'll Rise.


En fin de compte, si je n'avais pas assisté à la communion qui a eu lieu à l'Arena, j'aurai été bluffée par la beauté de ce concert et cela malgré la touche négative de son set : l'absence du quart d'heure guitare-voix et de ses grands classiques mélancoliques.

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Nneka - Paléo 2008

J'ai toujours pensé que lorsqu'un artiste commence sa prestation dans les coulisses c'est qu'il a peur d'affronter le publique. Cette idée s'est totalement volatilisé quand Nneka est apparut sur scène, après avoir susurré les premières mesures de son show à l'abri des regards.

Bien plus qu'un simple concert, c'est la vision d'une artiste possédée par sa musique qui m'est parvenu hier soir. J'ai pu entendre le publique se plaindre du manque de sourire de la chanteuse nigérienne. Mais, si le sourire était absent, c'est parce qu'elle n'était pas avec nous. Ouvrant que très rarement les yeux et ressentant son silence intérieur avant chaque morceau, Nneka donnait l'impression d'entrer dans une forme de transe qui la faisait revivre toutes les émotions qui l'avaient poussée à écrire sa musique.

Elle le dit clairement sur sa page myspace, “I do not see myself as a performer but as somebody who shares her heartfelt feelings with others. I have fortunately, by the grace of God, the opportunity to sing my message to you on stage.” (Je ne me considère pas comme une show-girl mais comme quelqu'un qui partage ses émotions sincères avec les autres. J'ai la chance, par la grâce de Dieu, de vous chanter mes messages sur scène.)

Outre sa belle performance vocale, l'émotion et la sincérité de son interprétation ont confirmé l'idée que je me faisais d'elle : une artiste avec un grand A.

C'est après avoir quitté son pays natale, le Nigéria, à 19 ans, pour l'Allemagne, pays d'origine de sa mère, dans le but de lancer sa carrière que Nneka signe son excellent premier album Victim of the Truth. En 2008, elle nous revient avec No Longer at Ease.


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lundi, juillet 21, 2008

Montreux Jazz Festival 2008

Au mois d'avril dernier, lorsque j'ai découvert la programmation du 42ème MJF, j'ai cru rêver. Sa programmation frôlant la perfection et l'éventuel job qui m'y attendait et qui me permettrait de vivre le festival de l'intérieur me faisait penser que tout était trop beau pour être vrai. Pourtant, le rêve s'est réalisé.

Arrivée à Montreux, je n'y croyais toujours pas. Moi, Sophia, éternelle admiratrice de cet évènement mythique, j'étais bel et bien planté au milieu du chaotique site du festival et m'apprêtait à ranger couverts et verres, afin que tout soit prêt pour le coup d'envoi du festival.



J'ai donc passé deux semaines à choyer une clientèle venue en connaisseurs ou tout simplement pour profiter de l'atmosphère montreusienne et à guetter la venue de mes artistes préférés. Et, au détour d'un quai ou d'un couloir, j'ai pu croiser Claude Nobs, Chad Hugo, Joan Baez, Camille, Paulo Nutini, Adele, Mark Ronson, Greis et Chris Tucker, taper la causette avec Pharell Williams, Yael Naim et David Donatien, Alicia Keys, Jermaine Paul et Quincy Jones et assister à presque tout les concerts.



On saluera d'ailleurs les excellentes préstations de Lenny Kravitz, Buddy Guy, Erykah Badu, N.E.R.D, Yael Naim, Alicia Keys et tous les autres artistes qui ont contribué à la magie de Montreux.



Pour finir cet article, - qui doit surement refléter le tourbillon d'émotions que je ressens en repensant à cette magnifique aventure - je reprends les paroles d'Alicia Keys qui, jeudi dernier, en entrant sur la scène de l'Auditorium Stravinski, après avoir été présenter par Quincy Jones comme "The Next One", a avoué à la foule qu'il y avait quelque choses dans l'air montreusien qui rendait cet endroit spécial, magique. Il n'existe pas meilleure formule pour décrire le Montreux Jazz Festival.

Pour les photos, c'est ici.
Pour les vidéos, c'est ici.

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Sophia

jeudi, juillet 03, 2008

Montreux Jazz Festival 2008

J'avais promis pleins d'article et je tiendrais ma promesse ! Sauf que là je m'en vais à Montreux pour servir la création de Claude Nobs et faire pleins d'autres choses ! J'vous rapporterai un souvenir ;)

à bientôt

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Sophia

lundi, juin 30, 2008

Something to dream about

Choses promises, choses dues ! Voici la première nouveauté de l'été; un nouveau blog pour vous y faire découvrir les autres douceurs de ma vie :)

Rendez-vous ici, pour découvrir (très prochainement) toutes ces belles choses.

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Sophia

lundi, juin 16, 2008

Toujours vivante ?

Les examens terminés, c'est dans l'angoisse avant les résultat que je fais mon retour!
Eh oui ! Après plus d'un mois de révisions acharnées et de stress hyper-giga-supra angoissant, je fais mon petit come-back pour vous annoncer la suite des évènements !
Objectifs de cet été : comme d'habitude, vous faire découvrir pleins de nouveautés musicales ! Quoi de plus ? L'ouverture d'autres blogs, histoire d'aborder pleins d'autres sujets (littérature, cinéma, la vie en général ) !

A tout bientôt ;)

jeudi, mai 01, 2008

Björk - Wanderlust




Cataloguée par la press d'une certaine nature comme une folle enragée aimant se servir des paparazzis comme punching-ball, Björk est, bien avant toutes ces étiquettes, une musicienne islandaise, un personnage, une actrice au talent indiscutable.




Voici son dernier clip,
Wanderlust, que je trouve d'une très bonne qualité artistique.



Et pour tout autre renseignement sur
Björk, c'est ici.

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dimanche, avril 20, 2008

U2



Mise à part le jazz, la soul et tous les styles de musique qui dérivent de ces vagues, le rock a une place dans mon coeur. Un groupe en particulier, U2.

Leur musique m’arrache le ventre, l’émotion est grande…ils font parti de ceux dont les accords résonnent en moi comme si un ange m’avait traversé et m’avait rendu le sourire…

Dans les moments d’ombres, quand le soleil brille haut dans le ciel, la voix de Bono prend tout son sens.

Mention spécial pour l'album All that you can't leave behind, rien à jeter, tout à aimer.

Je pense que les mots sont assez fort pour illustrer mes sentiments...les articles de 3 pages sont souvent inutiles pour saisir l'essence d'un artiste.

Pour ceux qui ne connaitraient pas encore, c'est ici pour écouter et ici pour le site officiel.

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Fredrika Stahl



La première fois que je suis entrée en collision avec le premier album de cette jeune chanteur suédoise, c'est par la couverture de son premier album qui trainai dans les bacs de mon disquaire préféré et dont je trouvai la photo de l'artiste très intrigante. Un visage pâle, une coiffure comme je les aime et un regard triste. Une couverture que, pour je ne sais quelles raisons, je trouve très jazzy. J'ai alors pensé : "tiens, un album de jazz mélancolique...c'est fait pour moi"




J'ai donc acheté cet album et, arrivée chez moi, l'image mélancolique que m'avait donné A fraction of you s'envola. Un album pop/jazz aux harmonies joyeuses. Quand je l'écoute, je me surprends à fermer les yeux et à m'imaginer assise sur un nuage chantant, moi aussi, la vie.

Ce matin, iTunes avait eu la bonne idée de désordonner ma bibliothèque musicale - qu'est-ce que ça peut me rendre fooooolle. J'ai donc pris mon courage à deux mains et me suis attelée à la dure tâche de la énième réorganisation. Je réunissais les pochettes de mes albums quand je suis tombée sur le myspace de Fredrika. Oh grande joie ! De nouveaux morceaux (mention spécial pour So High) ! ET une date annoncé pour la sortie de son second album. Moi qui m'étais fait une raison en pensant qu'elle était injustement passée aux oubliettes, je fus agréablement surprise (mon portemonnaie, lui, tire la geule) !

Alors finalement, merci iTunes d'avoir pété une durite. Mais ne recommence pas trop souvent quand même !

Pour écouter, c'est ici. ;)

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jeudi, avril 17, 2008

Montreux Jazz Festival 2008




Merci à
Claude Nobs d'avoir créé ce festival qui, à mes yeux, incarne la perfection et merci à tout le staff de la programmation de faire venir mes idoles à Montreux...

Alicia Keys
Erykah Badu
N.E.R.D
Al Jarreau
Marcus Miller
Etta James
Talib Kweli
Yael Naim


et un million d'autres artistes que j'ADORE !!!


Allez en route pour le site officiel du
Montreux Jazz Festival et régalez-vous

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dimanche, avril 13, 2008

Découvertes sous révisions

La seule chose plaisante que j'arrive encore à faire durant mes périodes d'examens, c'est découvrir de nouveaux artistes ou tomber par hasard sur le nouvel album d'un artiste que j'apprécie particulièrement.

Alors, avant de retourner à mes théorèmes de math, je viens fournir à vos oreilles un petit apéritif musicale...


Première découverte du moment: l'évolution musicale d'une artiste que j'adore...
Tout d'abord chanteuse jazz-folk aux millions d'albums vendus dans le monde entier, la belle américaine fille du plus grand joueur de sitar du monde a décidé de changer radicalement d'univers musicale. Vous l'aurez deviné, je parle de la belle Norah Jones. Son univers, je l'ai toujours adoré...j'ai toujours trouvé qu'il lui allait à la perfection. C'est donc avec une certaine appréhension que je me suis rendue pour la première fois sur le myspace de son nouveau groupe, El Madmo. Ambiance, envoûtante, voix veloutée, ça a beau être du rock, la touche Jonesienne est toujours présente ! Ci-dessous, un extrait de leur album à venir (prévu pour le 20 mai 2008). Si vous en voulez plus, ruez vous ruer sur leur site officiel.



Trêve de bavarderie, écoutons :


El Madmo - The Best Part




La deuxième douceur arrivée à mes oreilles, est le nouvel album de
Beady Belle. J'ai découvert ce groupe, d'origine norvégienne, grâce à un de mes artistes préféré, à savoir Jamie Cullum.

Le prodige anglais, n'arrêtait pas de parler de groupe et de combien il le trouvait GENIAL. Armée de mon beau clavier noir, je me suis rendue sur la toile découvrir leur musique.
Qu'ils sont fort ces gens du nord ! Univers jazzy ornementé d'une douceur voix teintée de blue notes et d'influence de musique électronique. Quelle bonheur ! Un bonheur grandissant à chaque album ! Je vous conseil vivement leur dernier opus, sorti il a peu, Belvedere.



Et un petit extrait du dernier album pour la route :


Beady Belle - Apron Strings



Sur ce, fin du petit billet dégustatif. Je retourne à mes révisions. Je risque de me faire de plus en plus rare, vu la masse de boulot qui m'attend ces prochains mois. But stay tuned ! J'ai toujours 5 minutes pour déposer quelques accords ici ;)

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dimanche, mars 23, 2008

Les concerts à ne pas louper

Petit mot nocturne pour vous annoncer la création d'un agenda des concerts à ne pas louper.
Le lien permanent se trouve en tête de la colonne de gauche (la looooongue liste de liens que personne ne regarde jamais :P) et je le rajoute ici.

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vendredi, mars 21, 2008

As I Am Tour - Zurich, Hallenstadion





Il y a une semaine exactement, à 11h20 (heure à laquelle je commence cet article), j'étais entrain de finir mon épreuve de philo. Pas du tout intéressée par les pensées de Kant, je pensais à ce foutu mail qu'il fallait que je reçoive pour réaliser un de mes rêves les plus fous.

Fini ma dernière phrase de baratinage (histoire de quand-même avoir la moyenne), je rassemble mes affaires et je cours en direction de la cyberthèque. L'ordinateur est leeeent, comme s'il désirait faire durer le suspense. Je savais que mon plan d'origine n'avait pas marché, mais l'intervention express de Curious m'avait redonné espoir. Et quand, enfin, j'arrive à ouvrir ma boîte gmail et que je découvre un e-mail ayant comme objet "Meet and Greets Zurich !", ce sont des larmes de joie qui s'écoulent le long de mes joues. Mon plan avait marché, enfin presque.

Et là, la course commence. Je saute dans la voiture et a
près un arrêt express chez le grand M jaune, histoire de se remplir le ventre à l'américaine, ma Moitié se lance sur l'autoroute direction Zurich. Moi à côté, j'ai l'impression d'être dans un rêve.

Arrivée à Zurich, après 3h de magnifique paysage suisse, le stress recommence. Le Hallenstadion, fraichement refait, se dresse maj
estueusement devant nous. Dans le mail envoyé par le AKFC, il était dit que nous avions rendez-vous avec M. Carter (dit le gros nounours :D) devant l'entrée principale du stade. Oh joie, il y a DEUX entrées principales. Après avoir bafouillé en allemand (c'est pas parce que je suis née en suisse-allemande, que j'y ai vécu et que j'ai du sang allemand que je parle cette langue complexe) avec la sécurité du stade sans obtenir une réponse concrète, je décidai de rester devant la plus imposante des deux entrées.

Heureusement que ma Moitié était là pour me relaxer avec ses blagounettes et sa gentillesse, sinon je serais morte telle
ment la tension était palpable.

Quelques minutes de stress plus tard, je vo
is trois types prendre des photos devant le stade. Autour de leur cou, un badge de la tournée d'Alicia. Je me précipite vers l’un d’eux et lui explique le dilemme des deux entrées. Le mec me répond avec un grand sourire qu'il dirait à M. Carter que nous l'attendons de ce côté du Hallenstadion.

16h00, un grand type (au m
oins 2m!) au t-shirt rouge Big Bang, qui d'ailleurs colle trop avec le personnage, s'approche de la foule et demande s'il y a des personnes du fan club. Après vérification des pièces d'identités il nous tend notre badge et repart. Il reviendra nous chercher plus tard. Moi, je n'y crois toujours pas et cela malgré ce badge collé sur ma poitrine. Malgré le sésame de la caverne d'Ali Baba.

16h35, M. Carter apparait à nou
veau. Il nous fait entrer dans le stade où le groupe fait le soundcheck. Il nous explique qu'il y a aussi des gagnants d'une radio qui sont là pour la rencontrer et qu’ils feront quelque chose de totalement différent de nous et nous dit qu'il (M.Carter) prendrait bien soin de nous.




A ce moment là, je me dis "merde, je suis dans le Hallenstadion, là où j'ai vu Alicia pour la première fois, là où je suis littéralement tombée amoureuse de sa musique...et aujourd'hui, je suis entrain de la regarder, elle et ses musiciens, entrain de faire le soundcheck de sa nouvelle tournée"

Soudain, Alicia descend de la scène pour se diriger vers les gagnants (et nous faire un signe de la main au passage) pour les saluer et prendre une photo avec eux. Pendant ce temps, Carter nous dit de descendre des gradins où on était assises. Le groupe répète Go Ahead. Cette chanson fait partie de celles qui me mettent la pêche et me donne une énergie folle. Je me mets à danser et chanter comme si personne n'était là, comme si j'étais seule au milieu de cette salle et que je pouvais enfin exprimer mes émotions à travers ce que j'aime le plus ; l'expression corporelle et vocale. Soudain, je vois une femme arriver. Vêtue de noir, de longs cheveux bruns et bouclés tombant sur ses épaules, elle s'approche et se joint à notre petit cercle improvisé. Oui, Alicia chante et danse avec moi (et nous).

La chanson terminée, Alicia nous demande d'où on vient et nous dit qu'elle est super heureuse d'être en Suisse, qu'elle adore ce pays mais qu'elle est triste de ne pas avoir le temps de faire un tour en ville. En effet, elle est arrivée à Zurich le matin même et n'a pu que se reposer et venir au stade. Je lui demande alors si elle a prévu de revenir en Suisse. Elle me répond que normalement oui et qu'elle était entrain de finaliser les détails pour jouer au Montreux Jazz Festival, fait qui s'avère être vrai ! Je lui dis alors qu'elle a fait un excellent choix et que, selon moi, la région de Montreux est la plus belle de Suisse.

Malheureusement, le temps presse et elle doit s'en aller. Je lui demande alors si on peut quand-même (on a normalement pas le droit selon les conditions du Meet and Greet) avoir des autographes. Elle répond par la positive. Je sors alors ma pile de pochette d'album et mon exemplaire de Tears for Water. Je lui dis qu'elle n'est pas obligée de tout signer. Une seule trace de son écriture me suffit, mais elle insiste pour tout dédicacer et me lance un "Wouhou what a collection" (Wouah quelle collection). En arrivant à la dernière pochette, qui n'est d'autre que Songs in A minor, elle me dit "Ooh I love this album. Everytime I hear it, it moves me" (Oh j'adore cet album. Chaque fois que je l'entends, il m'émeut).

Puis, vient le temps de la photo et du départ. M. Carter vient nous chercher pour nous raccompagner vers la sortie. Alicia, pendant ce temps, tourne un message vidéo pour son site et nous lance un dernier coucou.
Je franchis la porte du stade. Ca y est mon rêve est terminé. Je n'en reviens toujours pas. J'ai parlé, chanté, dansé avec Alicia Keys.

*une minute de silence, il faut que je reprenne mes émotions*

En arrivant à l'entrée du stade, où ma Moit
ié et une amie de Curious nous attendent, la foule nous regarde comme si nous étions les femmes à abattre. J'avoue qu'à ce moment là, j'ai eu un peu peur. Peur que la jalousie pousse certaines personnes à essayer de me voler ma pille de dédicaces. Je m'empresse alors de tout ranger dans mon sac, puis, j'attends l'ouverture des portes.

Après une course vers le premier rang qui restera à jamais gravée dans ma mémoire (la sécurité, au lieu de laisser entrer les gens au compte goute, directement après avoir ouvert les portes, nous rassemble tous devant les portes
intérieures du stade et forme une chaine humaine pour nous escorter à travers le couloir qui sépare les vestiaires et la salle de concert. Résultat : des coups, des bousculades et mon corps compressé contre les murs), une petite demi-heure d'attente et trois premières parties (Dj Iroc, Jermaine Paul et un groupe New Yorkais dont je ne me souviens plus le nom), le concert commence enfin.

Premier visuel : le discours (assez comique d'ailleurs) d'un pasteur noir américain qui souhaite bon voyage à Alicia. S'en suit l'introduction du derni
er album de la new-yorkaise, As I Am.
Puis un show survolté, alternant les moments piano-voix et ceux moins calmes, le tout sous le thème d'un voyage à travers la musique.

Deux heures et un litre de larmes plus tard, Alicia apparait sur scène pour nous interpréter le dernier morceau de la soirée, If I Ain't Got You.

La fin est là et ma tristesse aussi. Ce jour là, fut le plus beau de ma vie.





A chaque tournée, Alicia Keys réussit à me surprendre. Elle se réapproprie son répertoire et le réinvente d'année en année. Beaucoup prétendent que ce spectacle n'est rien d'autre qu’un medley de ses plus grands tubes. J'affirme le contraire.

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Pour les vidéos volées c'est par ici et ici !

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Si elle passe près de chez vous, précipitez-vous. Ce show en vaut vraiment la peine.

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dimanche, mars 16, 2008

A little word about Zurich



Vendredi, 14 Mars 2008, Zurich Hallenstadion. Le plus beau jour de ma vie. Je suis encore trop dans les nuages pour vous faire une review détaillée, mais promis ça viendra :D

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dimanche, mars 09, 2008

Alicia Keys





Quand j'écoute sa musique, je deviens toute hystérique. Comme si j'étais retombée au temps de ma frénésie Spice Girls (et non, j'ai AUCUNE honte ! Quand on est petite on a tout les droits - sauf aimer Lorie et la tecktonik).

Alors, je vous laisse imaginer dans quelle état de FOLIE je me trouve, à J-5 de son concert à Zurich.

Petit cadeau, son dernier single: Like you'll never see me again. Une chanson magnifique qui me laisse sans voix.

Le clip :



Et le live :




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Erykah Badu - New Amerykah: Part One (4th World War)



Sa carrière musicale, Erykah, née Erica Wright, la commence au sein d'un duo de rap, sous le pseudonyme de Mc Apples. Après un passage à la Louisiana's Grambling State University, elle décide de se consacrer totalement à la musique et monte le groupe Erykah Free.
En 1997, elle sort son premier album solo Baduizm.




Depuis son excellent Worldwide Underground, en 2003, l'actualité musicale de Mme Badu s'est faite rare. Tout le monde attendaient avec impatience le nouvel opus de la reine de la Nu-Soul et, depuis environ une semaine - le jour anniversaire de la naissance de la musicienne - , il est ENFIN disponible ! Et, franchement, c'est QUE du bon !
A travers ces onze nouveaux titres, Erykah Badu nous dévoile la première partie de son projet New Amerykah.

Ce Part One, au pessimiste titre 4th World War, possède de vraies perles musicales. Ambiance envoutante, présence vocale, beats hip-hop, arrangements délicieux et touches jazzy qui font fondre mon âme, du Erykah Badu comme on l'aime ! Sans tout fois avoir l'amère goût du déjà-vu. Non, ici c'est une évolution musicale que l'on ressent qu'une artiste engagée. De Me à Telephone en passant par The Cell et Soldier, rien n'est à jeter.

Les deux coups de cœur de l'album :


Soldier:


Telephone
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Premier single extrait de l'album, Honey ne reflète pas l'atmosphère générale du disque mais de celui à venir. En effet, il semblerait qu'il soit le tronc commun entre les deux volumes de New AmErykah. Dans ce clip, on peut même voir l'artiste originaire de Dallas, au Texas, parodier le célèbre Hey Yah d'Outkast, dont l'un des membres, André 3000, est l'époux.


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