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Lieu : Genève, Switzerland

jeudi, juillet 24, 2008

Découverte estivale

Cet après-midi, d'humeur mélancolique, j'ai décidé d'aller me balader dans mon quartier préféré de Genève. Armée de mon compagnon de galère (à savoir : mon iPod) et du soleil, je me suis décidée à écouter un album récemment acquis mais encore inconnu à mon ouïe. Le hasard a bien fait les choses, puisque le groupe qui s'est glissé sous ma molette crée une ambiance qui s'accorde parfaitement à l'humeur et l'état d'esprit dans lequel j'étais. Douceur, audace (j'ai rarement entendu un groupe de ce style commencer un de ses morceaux par un "I used to be a son of a bitch" et enchainer avec un texte d'une telle profondeur) et paroles émouvantes. Tout ce dont j'avais besoin pour combler le vide intérieur.



Le groupe qui s'est révélé à moi cet après-midi n'est d'autre que le duo Cocoon, originaire de Clermont-Ferrand, en France. Leur musique, sobrement crée des tripes d'un clavier, d'une guitare et de la voix des deux membres de la formation, Mark Daumail et Morgane Imbeaud, reflète la douceur et l'intensité d'une rivière. Tantôt calme et en accord avec la nature, tantôt plus agité et tentant de défier les lois auxquelles elle est soumise. La pop/folk de leur dernier album, My friends all died in a plane crash, nous emmène sur leur petit nuage, nous enferme dans leur univers et nous invite à fermer les yeux pour apprécier le mélange parfait de leurs voix suaves et rien d'autre.



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mercredi, juillet 23, 2008

Ben Harper & The Innocent Criminals - Paléo 2008

Après l'inoubliable concert de trois heures que Ben Harper a donné, en 2006, à l'Arena de Genève, j'avais peur d'être déçue par sa venue sur la plaine de l'Asse. Il y a deux ans, Ben Harper avait littéralement emporté son publique dans un voyage rendant hommage à la musique sous sa forme la plus digne et belle qui soit. Et ma peur s'est révélée être justifié. L'ambiance et l'émotion n'étaient pas les mêmes et Ben m'a semblé pressé par le temps, tout comme à sa dernière prestation au Paléo.

Néanmoins, la virtuosité de l'artiste californien était au rendez-vous et c'est une belle traversée de son répertoire qui nous a été offerte. Toujours aussi mystérieux, concentré, etconcerné par ses paroles, Ben Harper et ses criminels innocents sont passés d'un sérieux Excuse Me Mr à un enragé et mystique Better Way, tout en passant par la légèreté de Burn One Down avant d'être rejoint par Vanessa da Mata pour nous offrir un peu de douceur sur Boa Sorte/Good Luck et de terminer par l'émouvant Like A King/I'll Rise.


En fin de compte, si je n'avais pas assisté à la communion qui a eu lieu à l'Arena, j'aurai été bluffée par la beauté de ce concert et cela malgré la touche négative de son set : l'absence du quart d'heure guitare-voix et de ses grands classiques mélancoliques.

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Nneka - Paléo 2008

J'ai toujours pensé que lorsqu'un artiste commence sa prestation dans les coulisses c'est qu'il a peur d'affronter le publique. Cette idée s'est totalement volatilisé quand Nneka est apparut sur scène, après avoir susurré les premières mesures de son show à l'abri des regards.

Bien plus qu'un simple concert, c'est la vision d'une artiste possédée par sa musique qui m'est parvenu hier soir. J'ai pu entendre le publique se plaindre du manque de sourire de la chanteuse nigérienne. Mais, si le sourire était absent, c'est parce qu'elle n'était pas avec nous. Ouvrant que très rarement les yeux et ressentant son silence intérieur avant chaque morceau, Nneka donnait l'impression d'entrer dans une forme de transe qui la faisait revivre toutes les émotions qui l'avaient poussée à écrire sa musique.

Elle le dit clairement sur sa page myspace, “I do not see myself as a performer but as somebody who shares her heartfelt feelings with others. I have fortunately, by the grace of God, the opportunity to sing my message to you on stage.” (Je ne me considère pas comme une show-girl mais comme quelqu'un qui partage ses émotions sincères avec les autres. J'ai la chance, par la grâce de Dieu, de vous chanter mes messages sur scène.)

Outre sa belle performance vocale, l'émotion et la sincérité de son interprétation ont confirmé l'idée que je me faisais d'elle : une artiste avec un grand A.

C'est après avoir quitté son pays natale, le Nigéria, à 19 ans, pour l'Allemagne, pays d'origine de sa mère, dans le but de lancer sa carrière que Nneka signe son excellent premier album Victim of the Truth. En 2008, elle nous revient avec No Longer at Ease.


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lundi, juillet 21, 2008

Montreux Jazz Festival 2008

Au mois d'avril dernier, lorsque j'ai découvert la programmation du 42ème MJF, j'ai cru rêver. Sa programmation frôlant la perfection et l'éventuel job qui m'y attendait et qui me permettrait de vivre le festival de l'intérieur me faisait penser que tout était trop beau pour être vrai. Pourtant, le rêve s'est réalisé.

Arrivée à Montreux, je n'y croyais toujours pas. Moi, Sophia, éternelle admiratrice de cet évènement mythique, j'étais bel et bien planté au milieu du chaotique site du festival et m'apprêtait à ranger couverts et verres, afin que tout soit prêt pour le coup d'envoi du festival.



J'ai donc passé deux semaines à choyer une clientèle venue en connaisseurs ou tout simplement pour profiter de l'atmosphère montreusienne et à guetter la venue de mes artistes préférés. Et, au détour d'un quai ou d'un couloir, j'ai pu croiser Claude Nobs, Chad Hugo, Joan Baez, Camille, Paulo Nutini, Adele, Mark Ronson, Greis et Chris Tucker, taper la causette avec Pharell Williams, Yael Naim et David Donatien, Alicia Keys, Jermaine Paul et Quincy Jones et assister à presque tout les concerts.



On saluera d'ailleurs les excellentes préstations de Lenny Kravitz, Buddy Guy, Erykah Badu, N.E.R.D, Yael Naim, Alicia Keys et tous les autres artistes qui ont contribué à la magie de Montreux.



Pour finir cet article, - qui doit surement refléter le tourbillon d'émotions que je ressens en repensant à cette magnifique aventure - je reprends les paroles d'Alicia Keys qui, jeudi dernier, en entrant sur la scène de l'Auditorium Stravinski, après avoir été présenter par Quincy Jones comme "The Next One", a avoué à la foule qu'il y avait quelque choses dans l'air montreusien qui rendait cet endroit spécial, magique. Il n'existe pas meilleure formule pour décrire le Montreux Jazz Festival.

Pour les photos, c'est ici.
Pour les vidéos, c'est ici.

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Sophia

jeudi, juillet 03, 2008

Montreux Jazz Festival 2008

J'avais promis pleins d'article et je tiendrais ma promesse ! Sauf que là je m'en vais à Montreux pour servir la création de Claude Nobs et faire pleins d'autres choses ! J'vous rapporterai un souvenir ;)

à bientôt

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Sophia