Ma photo
Nom :
Lieu : Genève, Switzerland

dimanche, mars 23, 2008

Les concerts à ne pas louper

Petit mot nocturne pour vous annoncer la création d'un agenda des concerts à ne pas louper.
Le lien permanent se trouve en tête de la colonne de gauche (la looooongue liste de liens que personne ne regarde jamais :P) et je le rajoute ici.

.enjoy.music.

vendredi, mars 21, 2008

As I Am Tour - Zurich, Hallenstadion





Il y a une semaine exactement, à 11h20 (heure à laquelle je commence cet article), j'étais entrain de finir mon épreuve de philo. Pas du tout intéressée par les pensées de Kant, je pensais à ce foutu mail qu'il fallait que je reçoive pour réaliser un de mes rêves les plus fous.

Fini ma dernière phrase de baratinage (histoire de quand-même avoir la moyenne), je rassemble mes affaires et je cours en direction de la cyberthèque. L'ordinateur est leeeent, comme s'il désirait faire durer le suspense. Je savais que mon plan d'origine n'avait pas marché, mais l'intervention express de Curious m'avait redonné espoir. Et quand, enfin, j'arrive à ouvrir ma boîte gmail et que je découvre un e-mail ayant comme objet "Meet and Greets Zurich !", ce sont des larmes de joie qui s'écoulent le long de mes joues. Mon plan avait marché, enfin presque.

Et là, la course commence. Je saute dans la voiture et a
près un arrêt express chez le grand M jaune, histoire de se remplir le ventre à l'américaine, ma Moitié se lance sur l'autoroute direction Zurich. Moi à côté, j'ai l'impression d'être dans un rêve.

Arrivée à Zurich, après 3h de magnifique paysage suisse, le stress recommence. Le Hallenstadion, fraichement refait, se dresse maj
estueusement devant nous. Dans le mail envoyé par le AKFC, il était dit que nous avions rendez-vous avec M. Carter (dit le gros nounours :D) devant l'entrée principale du stade. Oh joie, il y a DEUX entrées principales. Après avoir bafouillé en allemand (c'est pas parce que je suis née en suisse-allemande, que j'y ai vécu et que j'ai du sang allemand que je parle cette langue complexe) avec la sécurité du stade sans obtenir une réponse concrète, je décidai de rester devant la plus imposante des deux entrées.

Heureusement que ma Moitié était là pour me relaxer avec ses blagounettes et sa gentillesse, sinon je serais morte telle
ment la tension était palpable.

Quelques minutes de stress plus tard, je vo
is trois types prendre des photos devant le stade. Autour de leur cou, un badge de la tournée d'Alicia. Je me précipite vers l’un d’eux et lui explique le dilemme des deux entrées. Le mec me répond avec un grand sourire qu'il dirait à M. Carter que nous l'attendons de ce côté du Hallenstadion.

16h00, un grand type (au m
oins 2m!) au t-shirt rouge Big Bang, qui d'ailleurs colle trop avec le personnage, s'approche de la foule et demande s'il y a des personnes du fan club. Après vérification des pièces d'identités il nous tend notre badge et repart. Il reviendra nous chercher plus tard. Moi, je n'y crois toujours pas et cela malgré ce badge collé sur ma poitrine. Malgré le sésame de la caverne d'Ali Baba.

16h35, M. Carter apparait à nou
veau. Il nous fait entrer dans le stade où le groupe fait le soundcheck. Il nous explique qu'il y a aussi des gagnants d'une radio qui sont là pour la rencontrer et qu’ils feront quelque chose de totalement différent de nous et nous dit qu'il (M.Carter) prendrait bien soin de nous.




A ce moment là, je me dis "merde, je suis dans le Hallenstadion, là où j'ai vu Alicia pour la première fois, là où je suis littéralement tombée amoureuse de sa musique...et aujourd'hui, je suis entrain de la regarder, elle et ses musiciens, entrain de faire le soundcheck de sa nouvelle tournée"

Soudain, Alicia descend de la scène pour se diriger vers les gagnants (et nous faire un signe de la main au passage) pour les saluer et prendre une photo avec eux. Pendant ce temps, Carter nous dit de descendre des gradins où on était assises. Le groupe répète Go Ahead. Cette chanson fait partie de celles qui me mettent la pêche et me donne une énergie folle. Je me mets à danser et chanter comme si personne n'était là, comme si j'étais seule au milieu de cette salle et que je pouvais enfin exprimer mes émotions à travers ce que j'aime le plus ; l'expression corporelle et vocale. Soudain, je vois une femme arriver. Vêtue de noir, de longs cheveux bruns et bouclés tombant sur ses épaules, elle s'approche et se joint à notre petit cercle improvisé. Oui, Alicia chante et danse avec moi (et nous).

La chanson terminée, Alicia nous demande d'où on vient et nous dit qu'elle est super heureuse d'être en Suisse, qu'elle adore ce pays mais qu'elle est triste de ne pas avoir le temps de faire un tour en ville. En effet, elle est arrivée à Zurich le matin même et n'a pu que se reposer et venir au stade. Je lui demande alors si elle a prévu de revenir en Suisse. Elle me répond que normalement oui et qu'elle était entrain de finaliser les détails pour jouer au Montreux Jazz Festival, fait qui s'avère être vrai ! Je lui dis alors qu'elle a fait un excellent choix et que, selon moi, la région de Montreux est la plus belle de Suisse.

Malheureusement, le temps presse et elle doit s'en aller. Je lui demande alors si on peut quand-même (on a normalement pas le droit selon les conditions du Meet and Greet) avoir des autographes. Elle répond par la positive. Je sors alors ma pile de pochette d'album et mon exemplaire de Tears for Water. Je lui dis qu'elle n'est pas obligée de tout signer. Une seule trace de son écriture me suffit, mais elle insiste pour tout dédicacer et me lance un "Wouhou what a collection" (Wouah quelle collection). En arrivant à la dernière pochette, qui n'est d'autre que Songs in A minor, elle me dit "Ooh I love this album. Everytime I hear it, it moves me" (Oh j'adore cet album. Chaque fois que je l'entends, il m'émeut).

Puis, vient le temps de la photo et du départ. M. Carter vient nous chercher pour nous raccompagner vers la sortie. Alicia, pendant ce temps, tourne un message vidéo pour son site et nous lance un dernier coucou.
Je franchis la porte du stade. Ca y est mon rêve est terminé. Je n'en reviens toujours pas. J'ai parlé, chanté, dansé avec Alicia Keys.

*une minute de silence, il faut que je reprenne mes émotions*

En arrivant à l'entrée du stade, où ma Moit
ié et une amie de Curious nous attendent, la foule nous regarde comme si nous étions les femmes à abattre. J'avoue qu'à ce moment là, j'ai eu un peu peur. Peur que la jalousie pousse certaines personnes à essayer de me voler ma pille de dédicaces. Je m'empresse alors de tout ranger dans mon sac, puis, j'attends l'ouverture des portes.

Après une course vers le premier rang qui restera à jamais gravée dans ma mémoire (la sécurité, au lieu de laisser entrer les gens au compte goute, directement après avoir ouvert les portes, nous rassemble tous devant les portes
intérieures du stade et forme une chaine humaine pour nous escorter à travers le couloir qui sépare les vestiaires et la salle de concert. Résultat : des coups, des bousculades et mon corps compressé contre les murs), une petite demi-heure d'attente et trois premières parties (Dj Iroc, Jermaine Paul et un groupe New Yorkais dont je ne me souviens plus le nom), le concert commence enfin.

Premier visuel : le discours (assez comique d'ailleurs) d'un pasteur noir américain qui souhaite bon voyage à Alicia. S'en suit l'introduction du derni
er album de la new-yorkaise, As I Am.
Puis un show survolté, alternant les moments piano-voix et ceux moins calmes, le tout sous le thème d'un voyage à travers la musique.

Deux heures et un litre de larmes plus tard, Alicia apparait sur scène pour nous interpréter le dernier morceau de la soirée, If I Ain't Got You.

La fin est là et ma tristesse aussi. Ce jour là, fut le plus beau de ma vie.





A chaque tournée, Alicia Keys réussit à me surprendre. Elle se réapproprie son répertoire et le réinvente d'année en année. Beaucoup prétendent que ce spectacle n'est rien d'autre qu’un medley de ses plus grands tubes. J'affirme le contraire.

.

Pour les vidéos volées c'est par ici et ici !

.

Si elle passe près de chez vous, précipitez-vous. Ce show en vaut vraiment la peine.

.enjoy.music.

dimanche, mars 16, 2008

A little word about Zurich



Vendredi, 14 Mars 2008, Zurich Hallenstadion. Le plus beau jour de ma vie. Je suis encore trop dans les nuages pour vous faire une review détaillée, mais promis ça viendra :D

.enjoy.music.

dimanche, mars 09, 2008

Alicia Keys





Quand j'écoute sa musique, je deviens toute hystérique. Comme si j'étais retombée au temps de ma frénésie Spice Girls (et non, j'ai AUCUNE honte ! Quand on est petite on a tout les droits - sauf aimer Lorie et la tecktonik).

Alors, je vous laisse imaginer dans quelle état de FOLIE je me trouve, à J-5 de son concert à Zurich.

Petit cadeau, son dernier single: Like you'll never see me again. Une chanson magnifique qui me laisse sans voix.

Le clip :



Et le live :




.enjoy.music.

Erykah Badu - New Amerykah: Part One (4th World War)



Sa carrière musicale, Erykah, née Erica Wright, la commence au sein d'un duo de rap, sous le pseudonyme de Mc Apples. Après un passage à la Louisiana's Grambling State University, elle décide de se consacrer totalement à la musique et monte le groupe Erykah Free.
En 1997, elle sort son premier album solo Baduizm.




Depuis son excellent Worldwide Underground, en 2003, l'actualité musicale de Mme Badu s'est faite rare. Tout le monde attendaient avec impatience le nouvel opus de la reine de la Nu-Soul et, depuis environ une semaine - le jour anniversaire de la naissance de la musicienne - , il est ENFIN disponible ! Et, franchement, c'est QUE du bon !
A travers ces onze nouveaux titres, Erykah Badu nous dévoile la première partie de son projet New Amerykah.

Ce Part One, au pessimiste titre 4th World War, possède de vraies perles musicales. Ambiance envoutante, présence vocale, beats hip-hop, arrangements délicieux et touches jazzy qui font fondre mon âme, du Erykah Badu comme on l'aime ! Sans tout fois avoir l'amère goût du déjà-vu. Non, ici c'est une évolution musicale que l'on ressent qu'une artiste engagée. De Me à Telephone en passant par The Cell et Soldier, rien n'est à jeter.

Les deux coups de cœur de l'album :


Soldier:


Telephone
:


Premier single extrait de l'album, Honey ne reflète pas l'atmosphère générale du disque mais de celui à venir. En effet, il semblerait qu'il soit le tronc commun entre les deux volumes de New AmErykah. Dans ce clip, on peut même voir l'artiste originaire de Dallas, au Texas, parodier le célèbre Hey Yah d'Outkast, dont l'un des membres, André 3000, est l'époux.


.enjoy.music.