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Lieu : Genève, Switzerland

dimanche, juin 25, 2006

Une once d'espoir est venue hier matin...

Sortir de ce trou
Sortir de cette cage
Plus de cris
Plus de rage

J'espère, car une once d'espoir est venue frapper à ma porte hier matin.
Elle a caressé les yeux endormis et m'a susurrée "prie et fais tes bagages, tout ira mieux maintenant". Puis, j'ai déchiré l'arbre recyclé. Et l'espoir était là. Comme un ange entrain de naître. Il est beau grand et entouré de la fraîcheur de cette verdoyante nature qui vit dans les villes. Il est placé comme une cerise sur un gâteau, à la perfection. Et quand j'ai vu son visage, j'ai vu mon futur.

Maintenant, je prie.
Ne lui coupez pas ses jolies jambes, laissez-le courir jusqu'à moi.
Sans lui, je vais crever.

samedi, juin 24, 2006

Ayo - Reggae Woman




Quand le reggae perd ses boum-boums qui lui font gagner ses pauvres lettres de reggaeton, c'est pour qu'Ayo nous apporte sa fraîcheur et ses mélodies douces et parfumées d'été.
à voire :
Ayo - Down on my knees [Live at Taratata]
à écouter/lire :
Ayo - A Woman's Reggae Soul [Site Officiel] (cliquez sur
music pour écouter)



jeudi, juin 22, 2006

La fin d'année pour les élèves sans certif.

Que d'agacement que d'entendre jour et nuit les pauvres petites gosses de riches pleurer sur leur pauvre sort parce que les moustiques de l'été on choisir leur peau blanche et non-métissée pour se nourrir ou parce qu'elles ont *Oh Mon Dieu quelle horreur* eu leur certificat (5 de moyenne général), comme on dit chez moi, à la raclette...


J'ai bien envie de les plaindre.
Ces filles qui passent leur vie à se plaindre.
Le monde est injuste pour ces pauvres petites bêtes qui ont trop de fric dans leurs poches Prada et trop d'amour pour elle et leur poitrine soutenue par Dior.
Des fois j'ai envie de pleurer pour elles, tellement leur vie doit être insurmontable.
Et si vous croyez que ces dernières phrases sont sincères, relisez les et sentez y le baril d'ironie qui y règne.

Parfois j'ai pitié d'elles.
De ces groupes de poufs qui regroupent même celles qui ne pensent pas l'être, de ces personnes qui n'ont connus qu'un millième de souffrance sur l'échelle de la douleur et qui ne sauront jamais ce qu'est vivre.
Parfois - et même souvent - je les méprise.
J'ai envie de les égorger.
Elles qui ont plus qu'il ne faut pour être heureuse.
Mais c'est quand une d'elle vient envahir la seule chose qui m'appartenait que je deviens la plus folle. Mes yeux s'ouvrent alors quand la lueur de 5h du matin réchauffe la douceur des nuits d'été et, pleins de rages, fixent le mur blanc du plafond et la visualise entrain de crever.

La vie m'a rendue dure.
Et c'est pour cela,
que la fin d'année
a des odeurs de sang
pour une fille comme moi
qui est une élève
sans certificat.

Nouveautés

Nouveau Header, nouveaux liens.

Merci à VinZ pour son aide.


.enjoy.
Sophia

lundi, juin 12, 2006

Fredrika Stahl

Coup de coeur musicale du moment :

La fraîcheur et la beauté des textes et de la voix jazzy de la jeune suédoise Fredrik Stahl


Auteur-compositeur, la jeune Suédoise Fredrika Stahl, à 21 ans seulement, surprend par sa maturité. Les frontières entre les genres musicaux l’ennuient, et elle nous le montre en affirmant un style personnel, quelque part entre la Pop et le Jazz. Sa puissance vocale lui permet une interprétation tout en finesse, naturelle et sans artifice.

Fredrika est née en 1984 à Stockholm en Suède. A l’âge de 4 ans, elle déménage en banlieue parisienne avec sa famille, où elle apprend le Français au Lycée International de St Germain en Laye (Yvelines). Songeant déjà à une carrière artistique, elle pratique alors la danse classique de manière assidue, ainsi que le piano. Elle chante aussi, comme toutes les petites filles de son âge, mais ses idoles sont celles de son papa : Simon & Garfunkel, James Taylor, Chicago…

Fredrika retourne en Suède l’année de ses 12 ans et poursuit alors ses études au Lycée Anglais. La danse est alors toujours son centre d’intérêt principal mais le chant gagne peu à peu du terrain. Elle découvre en effet son propre univers musical à travers des artistes comme Jewel, Lisa Ekdahl, Tracy Chapman, Norah Jones… et bientôt la musique prend toute la place dans sa vie.

Son bac en poche, Fredrika décide de passer une année en France, où ses parents ont gardé un pied-à-terre. Elle s’installe de nouveau à St Germain en Laye, dans un tout petit studio, et n’en partira finalement plus ! Elle démarre sa carrière en jouant dans une petite comédie musicale, à Paris, et comme beaucoup de jeunes artistes, travaille le soir dans un pub pour payer ses factures.

La chance est au rendez-vous, puisque c’est là qu’elle rencontre son futur producteur, Geef (3 Cinks Prod). Ils commencent à travailler ensemble sur des compositions folk de Fredrika. Un an plus tard, lors d’un enregistrement, elle fait la connaissance de Tom Mc Clung, actuel pianiste d’Archie Shepp. En écoutant les maquettes de la jeune artiste, Tom lui propose de faire des arrangements jazz pour sa musique. Il réunit alors autour d’elle une équipe de choc, constituée de musiciens de renom pour l’enregistrement de l’album :

le guitariste José Palmer
(collaborations avec DeeDee Bridgewater, Jean-Jacques Goldman, Archie Shepp, Manu Katché…)
le contrebassiste Diego Imbert
(nombreuses collaborations avec Biréli Lagrène notamment)
le batteur Karl Jannuska
(collaborations avec Lee Konitz, François Théberge, Serge Forté…)
le saxophoniste Hervé Meschinet
(collaborations avec Arturo Sandoval, Michel Legrand, Charles Aznavour, Claude Nougaro…)

Bruno Edjenguele
assure les choeurs et ils font appel à l’ingénieur du son Alban Sautour pour exprimer tout le potentiel de l’album.


Fredrika découvre bientôt le bonheur d’être sur scène, et ça lui va bien ! Charmés par son talent, des musiciens reconnus acceptent de l’accompagner. Elle se produit ainsi entourée parfois d’Eric Poirier à la trompette, Ichiro Onoé
à la batterie, Manuel Marchès à la contrebasse… mais aussi de Razul Siddick, Jean-Jacques Elangué, Peter Giron, John Betsch…

La musique de Fredrika est un mélange subtil de maturité et de fraîcheur, un style original ni tout à fait Jazz, ni complètement pop. Son timbre de voix un peu «à l’ancienne» rappelle parfois ses illustres aînées aux i
ntonations suaves. Si elle écrit ses chansons en anglais, elle a cependant adapté deux titres en français pour son album, exprimant ainsi son attachement à son pays d’adoption.

En l’écoutant, vous découvrirez une interprète en devenir, capable de visiter tous les univers musicaux en tant qu’auteur et compositeur… Pour elle, la musique est une porte ouverte vers son avenir, et même si elle a réussi à 21 ans seulement, à force de talent et de détermination, à ouvrir celle du jazz, elle veut être perçue en tant qu’artiste avant tout…





source + morceaux en écoute : http://www.fredrika-stahl.com/

mardi, juin 06, 2006

...Pour ouvrir mes petits yeux...


Heureusement qu'elle est là.
Comme d'habitude, elle est mon oxygène.
Elle m'aide à apprendre la vie.
Comme d'habitude, elle soulage mon nuage
et ma tête
qui chauffe qui chauffe.
Pendant que ces satanées
formules/mol/oxydoréduction
tentent tant bien que mal de me corrompre
et de me faire aimer leur vue,
elle est là et me rappel où se trouvent mes amours.
Qu'elle slam,
qu'elle scat
ou qu'elle rappe,
elle pose les pieds chaque matin au bord du nuage gris qui vit en moi
et me fredonne ces quelques vers qui dans un battement d'ailes m'amène le courage.

Le courage pour ouvrir mes petits yeux.
Le courage pour étirer mes petits bras.
Le courage pour sortir de ma petite pièce.
Le courage pour monter dans ce grand tram/bus.
Le courage pour survivre dans ce grand amas de métal.
Le courage pour vivre encore un petit jour.

Certain n'ont besoin de rien, certains sont tellement bien qu'ils n'ont pas besoin d'ange.
Moi je ne suis rien sans mon ange.


[bande son : led zeppelin - babe i'm gonna leave you // jill scott - family reunion // erykah badu - danger]

dimanche, juin 04, 2006

A croire que...

...j'aime le drame.
...j'aime quand la vie me transporte devant ses barrages aiguisés tel des lames de rasoirs.
Et quand, parfois, les évènements s'enchaînent et me poussent à aiguiser ma peau au contact de ses barrages, je reste là, sans rien faire.

A croire que j'aime le drame.

A croire que j'aime la douleur, la peur du vide et le vide qui entoure ma peur.
Je m'enferme de plus en plus dans ce monde qui est le miens. Je change, j'avance, mais je refuse d'oublier cette dramatique tragédie qui est la mienne. Et peu importe l'importance insignifiante que vous y portez, peu importe que vous n'y compreniez rien, parce que le bohème, lui, a comprit.

Alors je m'allonge sur le tapis roulant de cet aéroport, je fais la morte sur le métal, je donne l'apparence d'un simple pion. Mais un jour, je me lèverai et sauterai dans l'avion qui me ramènera sur ma colline, là où mon monde a établit sa capitale.
Là, m'attendra le bohème. Il aura finit son pèlerinage et aura enfin ouvert les yeux sur ce qui lui est destiné. Il aura atteint ses rêves et j'aurai enfin libéré l'oiseau retenu en cage à l'ombre de mon diaphragme. Il aura compris que c'était lui ce bohème, cet oiseau migrateur, ce guide qui a pour mission de m'aider à trouver le chemin de mes rêves.
Il aura compris, que c'était lui le bohème.




[bande-son : red hot chili peppers : otherside]