A croire que...
...j'aime le drame.
...j'aime quand la vie me transporte devant ses barrages aiguisés tel des lames de rasoirs.
Et quand, parfois, les évènements s'enchaînent et me poussent à aiguiser ma peau au contact de ses barrages, je reste là, sans rien faire.
A croire que j'aime le drame.
A croire que j'aime la douleur, la peur du vide et le vide qui entoure ma peur.
Je m'enferme de plus en plus dans ce monde qui est le miens. Je change, j'avance, mais je refuse d'oublier cette dramatique tragédie qui est la mienne. Et peu importe l'importance insignifiante que vous y portez, peu importe que vous n'y compreniez rien, parce que le bohème, lui, a comprit.
Alors je m'allonge sur le tapis roulant de cet aéroport, je fais la morte sur le métal, je donne l'apparence d'un simple pion. Mais un jour, je me lèverai et sauterai dans l'avion qui me ramènera sur ma colline, là où mon monde a établit sa capitale.
Là, m'attendra le bohème. Il aura finit son pèlerinage et aura enfin ouvert les yeux sur ce qui lui est destiné. Il aura atteint ses rêves et j'aurai enfin libéré l'oiseau retenu en cage à l'ombre de mon diaphragme. Il aura compris que c'était lui ce bohème, cet oiseau migrateur, ce guide qui a pour mission de m'aider à trouver le chemin de mes rêves.
Il aura compris, que c'était lui le bohème.
[bande-son : red hot chili peppers : otherside]
1 commentaires:
Very pretty design! Keep up the good work. Thanks.
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