Alors, c'est quoi votre adjectif ?
La playlist de mon I-Pod varie selon mes humeurs, mes états d'âmes. Quand je suis énervée contre le monde, quand cette rage me fait un peu perdre la tête c'est les Red Hot', Lenny Kravitz ou parfois même Nirvana qui trouvent le chemin douillet de mon casque et de mes oreilles, quand j'ai envie de remuer du popotin c'est Common, Aaliyah, Bob Marley les Fugees, les Jackson 5 ou The Calling qui me font rêver et danser aux rythmes de leurs batteries, quand je suis déprimée et perdue face à ma vie c'est Alicia Keys, Ben Harper, Jack Johnson, Katie Melua ou Fiona Apple qui fredonnent ces textes qui me donne espoir et quand je suis nostalgique d'une époque futur c'est plutôt Diana Krall, Ray Charles, Norah Jones, Stevie Wonder, Aretha Franklin, Jamie Culum, Rebekka Bakken ou encore Peggy Lee qui viennent me rappeler ces petites étoiles qui me donnent la force et la certitude que c'est ma vie !
Voilà pourquoi je n'arrive jamais à répondre aux questions qui te demandent ton appartenance musicale. Parce que souvent, de nos jours, l'adolescent se classe par style musicaux. Il y a les racailles (ou cailles si vous préférez) adeptes de rap français, les 'ricains adeptes de la face américaine du hip-hop, les skateurs adeptes de tout ce qui est punk et rock en tout genre, les métaleux dont le nom définit leur style musicale, les gothiques adeptes d'un style musicale que j'avoue trouver un peu étrange (mais que je respecte) et il y a aussi les fanas de reggae dont j'ignore totalement le qualificatif.
Cette classification est devenue tellement répandu qu'elle est presque aussi importante pour certain jeunes que la classe sociale l'est pour certains adultes. Lorsque l'on décrit quelqu'un on ne dit plus "Il a les cheveux bruns", c'est bien trop has been, on dit "C'est un gothique", "C'est une 'caille" ou encore "C'est un skateur", désormais l'appartenance musicale définit la personne, en un mot, elle dira comment le jeune s'habille, qu'est-ce qu'il écoute et où il en est scolairement parlant. Adopte un style musicale restreins et définit et ton passé et ton avenir seront définit dans les esprits de la communauté.
De nos jours, cette appartenance est devenu tellement importante qu'on est quasiment obligé d'en avoir une. Et si on aime un peu de tout et beaucoup de se qui n'est pas encore assez commercialisé pour avoir son propre adjectif, qu'est-ce qu'on fait ? On galère, comme moi en précisant qu'on est fan de musique, pas d'un style de musique, mais de LA musique, celle qui fait rêver, celle qui permet de se défouler, celle qui donne de l'espoir, celle qui te fait croire en tes rêves.
Quand on aime LA musique, on aime la vie, avec ses imperfections; alors pourquoi s'encombrer d'un adjectif ?
.enjoy.
4 commentaires:
OOOH ca c'est bien dit !!!!!! Moi j'aime le vieux jsuis quoi dans ce cas ??
Bon pour un commentaire plus interessant je reviendrai...... disouli...
Bisoooo
ATTENTION ! Ce commentaire est long. Si vous n'avez pas le temps, revenez plus tard !
Eh ben en voilà une belle définition ! Je suis totalement d'accord avec toi sur le fait que les jeunes se sentent appartenir à une "tribu", qui se définit souvent par le style musical, mais en général aussi par le look, la situation sociale, le point de vue politique, whatever. Seulement, cela ne date pas d'hier. Depuis l'après-guerre (je dirais), on a vu apparaître des mouvements qui se caractérisaient ainsi: les hippies, les skinheads, les mods, les ruuuuuude-boys, les rockers, les blousons noirs, etc. De plus en plus, l'identité passe par cette appartenance à une tribu. Alors comment faire quand on ne se sent pas appartenir exclusivement à UNE tribu ? Commet faire quand on écoute du rap et du métal, du reggae et de la country ? Eh ben on se démerde, on s'affirme, on prouve aux gesn que la musique n'est pas exclusive. Ou alors, on switcvhe un peu de l'un à l'autre, on se sent plus skin un jour, punk le lendemain, et l'espace d'une semaine, on se fait légèrement "fashion"... Ca permet de ne pas être enfermé dans un carcan, de devoir sortir du moule, écouter ça mais pas ça, s'habiller comme ci mais pas comme ça, etc. Moi je crie haut et fort que je met des Doc's, des chaussures dites de skater, des gros pulls à capuche, et des chemises. J?ai un béret, un keffieh et les cheveux longs, une bomber et un blouson en cuir. J'écoute du ska, de la Oï!, du reggae, du métal, du rock, hard rock, du jazz, des symphonies, du rap, de l'éléctro, de la musique des 70-80's, etc. J'écoute de la musique en fait, comme toi. Je suis pluriculturel et je l'assume, je le clame haut et fortt. Parfois, on me regarde bizarement quend je dis que j'écoute du rap, alors que j'ai mes doc's et ma bomber... Les gens ne peuvent pas croire qu'un gars qui S'HABILLE comme ça puisse écouter autre chose que de la musique qui est GENERALEMENT ASSOCIEE à ce style vestimentaire. La solution ? Rester soi-même, un fan de musique, de fête et de bière. Parce que finalement, ya que ça qui compte, que la musique nous fasse plaisir, nous fasse pleurer et rire, faire la fête et regardeer la pluie tomber en pleurant, qu'elle nous rappelle des souvenirs, qu'on l'associe à des sentiments, des événements. Notre vie sans musique, c'est comme un film muet, il manque quelque chose, il manque le bruit de fond, la BO de notre vie...
Scorpion => Jolie commentaire ;) J’ajouterais ; si la BO de notre vie était doté d'un seul style de musique, cela ne voudrait-il pas dire que notre vie était/est d'une monotonie que personne ne battra ?
Moi, ça m'a toujours fait rire, avec mes cheveux longs (look pas du tout hip-hop LOL), et alors que j'écoute surtout de la chanson française et du rock, j'ai une bien meilleure connaissance du rap français que 95% des racailles, qui ne connaissent que Sniper et Booba, qui ignorent Suprême NTM ou le Ministère AMER, et qui considérent Doc Gynéco et MC Solaar comme des ringards...
PS : les fans de reggae, ce sont les rastas
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil