Pourquoi ?

On vit chaque jour de cette vie en aimant.
Notre mère, notre père, nos frères et soeurs, nos amis, nos proches. On survit pour ces personnes, à qui on tient tant, ces personnes pour qui on serait ptrêt à donner tout, icompris notre vie. Dans les moments de douleurs, on est là pour eux et eux pour nous. On passe notre existance à être avec eux et eux avec nous et un jour, tout ce termine. Ils s'envolent, nous quitte. Parfois en souffrant, parfois pas, parfois on a eu le temps de s'y préparer et d'autres fois non. Là tout s'écroule. Notre univers tombe en ruine quand un être chère nous quitte, sûrtout quand on a pas eu le temps de leur dire qu'on est désolé, qu'on les aime, à quel point ils nous manqueront.

La vie est injuste et triste.
Des personnes qui n'auraient pas le mérite d'être heureux le son et ceux qui ont souffert toute leur existence n'ont jamais connu une once de bonheur.
Tout est injuste. La politique de certains pays, l'endroit où vivent les plus démunis, l'organisation des aides humanitaires, même l'air que l'on respire est injuste. Au fond, la vie elle même l'est.
Pour quelles raisons sommes-nous ici ?
Pour vivre !
Mais... à quoi sert la vie ?
A être heureux !
Oui, mais... si l'on est pas heureux, qu'est-ce que cela changera ?
Tout ! C'est ta destinée de vivre ! Alors vis !
Ce genre de discours ne me suffit pas !
J'aimerais savoir une bonne fois pour toute pourquoi nous sommes ici ? Oui, pourquoi ?
Je me lève le matin, vais en cours, vois les gens que j'aime. Mais un jour mon coeur sera encore plus brisé parce qu'un ou plusieurs de mes proches seront décédés, chose qui arrive au moins une fois dans la vie de chaque terrien, donc la vie mène forcément à la souffrance.
Alors...le passage sur cette terre est-il une punision ? Pourquoi ? Pourquoi doit-on vivre ?
Je vois le malheur tout les jours. Les gens en deuil qui m'entourent, les images de pauvretés à la télévison, cette pièce qui me rend clostrophobe. Presque tout autour de moi est souffrance. Certes il y a de beaux moments de bonheur, de joie, mais au bout de toutes ces heures, tout ces moments de plaisir se voient toujours détruis par la violence de la souffrance.
Tout cela ne rime à rien ! Absolument à rien !



à toi K.