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Lieu : Genève, Switzerland

jeudi, janvier 19, 2006

Après l'euphorie du futur, la dure réalité du présent

Après m'être accordé ma petite heure (qui enfaite en faisait 2) de répits que j'ai passé à rêvasser de l'état d'euphorie que je vais atteindre demain soir (voir note précédente), j'ai dû revenir à la dure réalité du présent que sont ces p*tain de semestrielles. J'ai donc passé tout mon après-midi à rattraper le boulot en anglais que j'avais omis de faire durant les derniers 3mois (ouais je sais c'est mal mais si vous aviez vu tout le boulot que j'avais à faire...fallait vraiment pas en rajouter !). Quand j'ai vu défiler le superlatif, le comparatif (et en double hein, on n’omet pas d'apprendre la version d'infériorité et de supériorité de ces sujets !) je me suis dite "bon ça va je ne suis pas si larguée que ça, c'est de la révision du cycle" et pareil pour les pronoms relatifs et les articles ! J'ai donc estimé, vu le haut niveau que je métrise (mennnnteuuuuse), que j'avais le droit de m'octroyer une bonne pause au tour d'un café bien noir, histoire d'ouvrir définitivement ses paupières qui se ferment toutes seules. Et bien j'avais tord, parce qu'après cette jolie pause, je me suis mise au vrai sujet de ma semestrielle d'anglais, le sujet qui fâche, qui fait peur. Le sujet qu'on redoute tellement, qu'on se dit qu'on va d'abord travailler le petit boulot tout simple et ensuite s'atteler aux vrais problèmes; les temps des verbes. Bon je vous l'accord, c'est bien simple d'apprendre par-cœur que le past simple c'est du passé bel et bien fini, que le present perfect continous c'est ce qui c'est passé à un moment précis dans le passer, etc. Mais quand tout ces temps du passé se voient être mélanger dans un immense texte plein de trou que vous devez remplir, ça devient la merde ! Le gros caca, celui de constipé, pas celui du petit oiseau tout élégant qui fait tout son possible pour aller aux selles sans se salir les plumes. Non, quand ces temps sont mélangés tu passes TA JOURNEE à essayer de trouver une logique à tout cela ! Et quand, en plus, le demi litre de café noir que tu as bu pour persuader tes yeux de rester ouvert agis aussi bien qui si tu avais absorber des somnifères, c'est vraiment d'une difficulté digne d'un sudoku de niveau 4/4 du matin bleu que tu essaierais de faire à 6h du mat'.
Voilà ce que j'ai fait toute la journée; réfléchir pour arriver à un résultat décevant. Et là, j'ABANDONNE, parce qu’y en a marre et que peut-être, par un miracle des plus miraculeux, demain je me réveillerais et tout sera clair dans ma tête. Parce que j'ai beau me shooter au Tonoglutal, ce n'est certes plus l'orage, mais c'est toujours la brume.


Quand j'ai enfin décidé d'accepter l'idée que ma semestrielle d'anglais, contrairement aux habitudes, ne se passerait pas comme sur des roulettes, je suis allée prendre une bonne douche bien mérité et là Jamie a fait sont retour. Dans mes pensées bien sûr (vous être qu'une sale bande de vicieux)! Et pour ne pas changer les bonnes vieilles traditions sophiastique qui veut que la douche soit un moment de questionnement sur soi-même, j'ai commencé à questionner mon moi intérieur. Je me suis d'abord demandé quelle serait mon attitude demain soir ? Est-ce que la groupie de mes 9ans va-t-elle refaire surface ? Aucune idée. Seul ma Koala connaîtra la vérité à ce sujet, comptez pas sur moi pour vous dire que si j’ai agis ou pas comme je l'aurais fait du temps de mes 8ans où pour moi la bonne musique c'était les Spice Girls (on fait tous des erreurs de jugement...). Non je me garde ce petit secret pour moi et ma Koala, et n’essayez surtout pas de la corrompre, ou je me vengerais Niark Niark.
Puis, mon imagination c'est mise à penser à mon enfance et ma préadolescence passé. Et je me suis rendue compte d'une chose; quand j'avais 8-9ans j'agissais comme une groupie préadolescente le fait à 12-13ans, et quand j'ai eu l'âge classique du dit groupillage, je me suis mise à agir comme une ado de 15ans, je suis tombée amoureuse et j'ai cru que Le Filou était l'homme de ma vie, que je finirais mes jours à ces côtés. A ce moment là, je me suis demandée; si avant j'agissais comme une personne plus vieille que j'étais censée l'être selon ma date de naissance, est-ce qu'aujourd'hui j'agis encore de cette manière ? Et si oui, quel âge font mes attitudes ?
Là, j'ai vraiment eu peur, je n'ai aucunement envie de vivre mes 17ans comme vivrais ces 20ans une jeune universitaire, non moi ce dont j'ai envie aujourd'hui c'est de vivre le moment présent avec l'attitude qui correspond à celle de mes 17ans. Mais finalement, est-ce que notre année de naissance, celle qui est gravé dans des millions de dossiers de diverses administrations de l'état, a vraiment de l'importance ? Doit-on vraiment agir selon un simple alignement de chiffre ?

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