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Lieu : Genève, Switzerland

samedi, février 25, 2006

Vivre ou ne pas vivre ? Telle est la question !

Ca vous est déjà arrivé d'aimer sans savoir ce qu'aimer impliquait, sans savoir ce qu'était ce sentiment ? Ou de partir dans un pays où vous savez pertinemment que vous aller perdre votre temps ? Ou encore de prétendre aimer en étant totalement conscient que ni vous, ni votre partenaire n'est sincère ?
Il y a tellement de choses que nous, humains, faisons sans raison. Tellement de choses que nous, humain, faisons tant le seul et unique but d'occuper notre temps, de l'aider à passer plus vite, pour que ce qu'on attend vraiment arrive plus vite et qu’on n’ait pas à s'assoir sur un canapé et attendre que les évènements arrivent. La vie, c'est tellement complexe, que j'ai l'impression que l'être humain à tendance à s'enfermer dans une routine bien sécurisante et a attendre qu'un jour il ou elle gagne à l'euro million pour enfin tout envoyer balader et réaliser ses rêves. Pourquoi ne pas simplement essayer de vivre comme on en a envie ? Tu rêves de danser, danses comme si tu devais mourir demain ! Tu rêves de dormir, dors et ne te réveille plus jamais ! Tu rêves d'aller faire le tour du monde avec l'homme ou la femme de ta vie, fais-le ! Pourquoi sommes-nous mis sous cette pression qui nous force à s'enfermer dans cette routine ? Je n'ai pas la réponse et je suis la première à avoir l'impression de ne pas tout donner pour faire de ma vie ce que je veux qu'elle soit, et parfois j'ai envie de prendre cette foutu ligne 10 ornée d'un vert horrible et de ne descendre qu'au terminus pour attraper le premier avion en direction de là où la musique vit. Je ne supporte plus qu'on me dise que ce ne sera qu'une simple passion, que j'aurais dû commencer plutôt. Ces remarques me rendent encore plus malade, car le "plus tôt" qu'on désigne est un temps où une personne trop proche de moi m'empêchait d'aimer mes rêves et de me donner les moyens d'y arriver. Comment faire pour faire comprends aux gens - car ce soir tout le monde fait parti de ces gens qui ne croient pas au verbe de vie - qu'il n'y a pas d'âge pour réaliser ou entamer la réalisation de son ou ses rêves ?


.enjoy.

dimanche, février 19, 2006

Stranger & The City

DID YOU EVER FEEL LIKE YOU'RE EMPTY ?
Question crucial, pour une réponse qui mène à chercher encore plus de réponses. Si l'on se sent like an empty box (une boîte vide rempli de néant), on se sent comme personne, comme un étranger dans le lieu où l'on est, dans le corps que l'on réside. On se sent VIDE.



Hier soir, aux alentours d'1 heure du matin, alors que j'étais dans ma phase d'analyse du pourquoi-du-comment-je-n'arrive-pas-à-dormir, un éclat de sentiment a retentit du fin fond de mes tripes: it's like i'm empty, like an empty box. Je ne sais pas pourquoi mon moi intérieur s'est manifesté comme cela et surtout de manière si inhabituel et si compréhensible - contrairement aux larmes qu'il fait couler de mon cœur pendant mes cours. Cette phrase avait le visage d'un corps ensanglanté, une rivière asséchée, un livre sans page, une mer en bataille avec les éléments. Cette phrase était aussi sanglante d'une guerre de religions et son cri était aussi terrifiant d'un homme débarquant en pleine nuit chez vous pour égorger votre vie. A ce moment là, je me suis mise à penser, longtemps et jusqu'a en perdre halène. J'ai pensé à mon passé, à mon présent et à la manière dont je voyais le futur. Je me suis demandé pourquoi Eternal Sunshine of The Spotless Mind était le film qui me faisait le plus trembler et pourquoi sa musique arrivait à mes oreilles comme la caresse d'un ange. J'ai cherché pourquoi la folie de Jamie Cullum me faisait trembler de joie, pourquoi le mystère si mélancolieux de Ben Harper me faisait réaliser à quel point la tristesse faisait partie des choses dont la compréhension était si étrange que je l'aimais à en crever, pourquoi les notes cassantes de la voix et du piano d'Alicia Keys m'avait donné envie de vivre la musique du fin fond de mon âme, pourquoi les textes si étrange de Fiona Apple me semblait être la cible de mon cœur, pourquoi les questionnements de Paulo Coelho ont suscité en moi des sentiments d'impuissance face au monde dans lequel je vis. J'ai longuement cherché, en espérant trouver la réponse se rattachant à la signification de mon âme, de ma manière -parfois si pessimiste- de voire ma vie et le monde dans lequel je vis, mais je n'ai rien trouvé, si ce n'est que la vie fait que l'on est ce que l'on est et que cherché la réponse à sa signification c'est trouvé la mort.
Alors le soir, quand je m'allonge à côté
de cet amas de tracas, j'écoute le silence et j'ignore les cris de mon moi intérieur.

Il arrive qu'en pleine journée, ce sentiment de vide resurgisse. Et là tout ce que je désire c'est quitter ce bas monde, où je me sens comme une étrangère dans une ville que je vois de l'intérieur d'une bulle. Quitter ces gens, que je vois sans voire, que je connais sans savoir si je les aime réellement ou si je tente juste de combler ce sentiment de vide qui réside au fond de moi. Parfois, j'ai envie de prendre mes petites économies et de prendre le premier avion en espérant atterrir là où mon destin se trouve. Mais par peur de décevoir, de mettre les gens que j'aime réellement dans la douleur, je range mes économies chez le géant jaune et je retourne dans cet amas de métal entouré de verre pour y apprendre la soi-disant maturité.

C'est étrange à quel point la vie fait que l'on est ce que l'on est.

samedi, février 11, 2006

Tours noires, tours blanches

.......


Quand il pleure, les larmes suivent et s'étalent sur mes joues, et quand il brille je brille aussi. Peut-être que ma peau n'est pas faite de chagrin, que sa couleur est le résultat de mes tourments ? Tantôt chaude comme là-bas, tantôt froide comme ici. Peut -être qu'elle se nourrit de lumière. Mais alors, pourquoi je ne peux m'empêcher cette orgie quotidienne ? Suis-je comme ces êtres vivants, qui selon leur humeur suivent la vois de la photosynthèse pour assouvir leur besoins de vivre ?

Qu'il fait bon de se rendre dans ces tours en écoutant ces chansons qui me font trembler de bonheur, avec un soleil confortant qui reflète sur ma peau et qui me dit : "N'ais pas peur, tout ira bien". J'aime ces tours, quand elles me laissent m'envoler. Et quand elles me laissent m'envoler, je rêve les papillons au ventre et je réapprends à aimer.
Encore une preuve que la musique n'est pas qu'un simple fichier musicale qui retenti à mes oreilles de temps en temps...

J'ai aimé entendre ma moitié me raconté son escapade dans un taxi russe genevois. Une conductrice qui, à deux heures du matin, vous dit que la musique est un parfum pour les oreilles, est une passionnée. Et j'aime la passion.

Photo: parce que pour m'empêcher de flipper avant un concert (certes scolaire, mais un concert quand-même), j'ai besoin d'imiter le guitariste des Rolling Stones avec une basse...