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Lieu : Genève, Switzerland

mercredi, mai 31, 2006

Renaître II

Plus de ces mélodies-poubelles qui me détruisent les oreilles et l'esprit. Plus de ces "oui, oui" prononcés pour leur faire plaisir. Non, je ne veux plus être elle.


Mon Nuage se contracte et hurle : "Arrêtes d'être ce que j'étais et commence à être ce que je suis ! Et cela, malgré cette douleur au fond de ton ventre qui t'ordonne de te trancher les veines."

Cette fois je me tais. Non plus un mot. Je ne négocierais pas. Je ne laisserais point l'image des autres revenir devant mes yeux. Je ne sais plus que dire, quelque chose bloque l'inspiration qui coule dans mes veines. Bohème ne me quitte pas. J'ai besoin de tes épaules. Je change, mais c'est vers toi que je m'envole. Je ne danse plus, je me balance sur ces notes enchantées. Je ne chante plus, j'improvise la suite de ma vie sur cette musique jazzy.
Bohème, aide-moi à oublier se qui me tétanise devant mon destin, aide-moi à ouvrir mon nuage à ce qui m'entoure. Eloigne le mal et aide-moi à trouver le chemin qui me mènera à mon destin.





[bande son : billie holiday - easy living//stevie wonder - true love//ella fitzgerald - the boy from ipanema//ella fitzgerald - day in, day out]

dimanche, mai 28, 2006

Renaître

La vie m'a apprit à parler, à marcher, elle m'a apprit que, parfois, le silence est meilleur que la parole, elle m'a apprit qu'il valait mieux fermer les yeux inconsciemment pour préserver l'innocence de notre enfance, elle m'a apprit à séduire, elle m'a apprit à survivre à ses coups et à haïr ceux/ce qui me tuait. Mais elle ne m'a pas apprit à aimer.

Et c'est pour cela qu'aujourd'hui je veux m'enfuir. M'en aller. Courir loin. Pour ne plus te faire souffrir. Pour ne plus souffrir.
La fuite est-elle la bonne réponse ? Comment faire pour sauver ce qu'il veut me reprendre ?
Je ne sais pas comment aimer, mais j'aime. Je ne sais plus ce que j'aime, mais j'aime.

Je change, je pense autrement. J'ai le sentiment de renaître. Ce matin, j'ai jeté ces magazines qui ne m'ont jamais ressemblés, j'ai jeté ces vieux albums qui ne m'ont jamais ressemblés.
Et j'ai peur que tu me prennes et me jettes. Peut-être crois-tu que tu ne me ressembles pas ?

Mon nuage se remplis de glace. J'ai peur de tout perdre, de sombrer, alors mon nuage prend le premier vole pour le pôle nord et s'enferme dans ce qu'il était.

Je ne demande qu'une chose, laissez moi renaître. Demain tout ira mieux.

I have to stop being who I was to start being who I am.

vendredi, mai 19, 2006

Le Soleil



Tout le monde le cherche.
Certains le trouvent.
Certains le perdent.
Et d'autres n'ouvrent pas les yeux face à lui.
Ce Soleil, ce beau Soleil qu'on est jamais sûr de connaître.

Souvent, je me dis qu'il est là. Loin, mais là.
Et parfois, quand des bohèmes viennent troubler mon nuage, je me dis que mon Soleil n'est pas celui que je crois. Peut-être qu'il est là où j'ai, pour la première fois, aimé ou qu'il flâne dans une rue, lui aussi à la recherche de son Soleil, comme nous tous ici.

Aujourd'hui, je sais que je dois abandonner mon nuage à ce qu'il me chuchote. Ne plus avoir peur des orages, ne plus avoir peur de la pluie que j'aime tant, ne plus avoir peur d'aimer.
Abandonner. Pour une fois, ne plus renier ce mot et, tout simplement, l'accepter.
Et peut-être, l'aimer.
Oui, aimer l'abandon. Pas celui que j'ai subit de la part du Géniteur, mais celui qui vous incite à vivre. Abandonner mon petit nuage, pour qu'il vole haut et loin. Pour qu'il réalise ses rêves et qu'il fasse, enfin, de belles nuances, devant un ciel bleu.

mercredi, mai 17, 2006

Crash mortel - si seulement

Au programme du 19h30 de ce soir : accident ferroviaire.
Ma réaction : J'espère qu'il était dans ce train.

Vous me trouvez cruelle ?
Je peux comprendre.
Mais,
je n'y peux rien.
C'est comme cela.
Désormais,
à chaque fois que je pense à lui,
je n'ai qu'une envie;
qu'il crève.

Oui,
qu'il crève.
Comme ses mots me font souffrir.
Comme ses mots me font crever.
Et surtout,
qu'il crève en souffrance.

dimanche, mai 14, 2006

L'autre nuit



Vous est-il déjà arrivé de regarder dans les yeux de quelqu'un et de voire bien plus qu'il/elle ne veuille vous montrer ?


Je le connais à peine, mais déjà l'impression de le comprendre m'envahis.


L'autre nuit, j'ai vu autre chose que cette personne aux allures dépareillées.

J'ai vu les mots et les mélodies qui s'en dégageaient.

J'ai vu l'âme déchirée qui a tant de choses à raconter.

Je l'ai vu aussi gravir la montagne rocailleuse pour aller sur les cimes du monde.

Je l'ai vu observer nos vies.

Je l'ai vu dormir et se nourir de mes pensées.

Et sans me demander je l'ai senti...

samedi, mai 13, 2006

Dublinicious


Dublin, c'est le rêve.
Dublin, c'est ces nuits, où tu ne peux rien prévoir.
Dublin, c'est des musiciens de rue au talent incontestable.
Dublin, c'est ces soirées noircies par le charbon et enfumée par sa chicha.
Dublin, c'est la vie comme je l'aimerais; sans ces soucis qui me ronge de l'intérieur
And
even if Dublin is crowed, I love it !



Ces autres qui sont l'enfer, ces autres qui menaçaient de transformer ma semaine en enfer, se sont métamorphosés en personne que je ne connaissais pas. Et, finalement, je suis restée sur terre.
Ca fait du bien de découvrir que cet amas de métal qui est censé me transmettre le savoir n'est pas uniquement remplie de putes.



Hier, dans l'amas de métal qui me ramenait dans mon enfer,
ces nuages majestueusement dispersé autour de moi m'appelaient.
Ils criaient, chantaient et dansaient.
Ils tentaient de m'attirer,
de me séduire.
Si seulement ces vitres n'étaient pas infranchissables.
Je n'avais qu'une envie ;
m'enfuir,
sauter de l'avion,
quitter ce brouillard qui régnait dans ma tête en guise de souvenir de ma faute,
sauter
et atterrir dieux sait où.


jeudi, mai 04, 2006

L'enfer c'est les autres....

...si cela est vrai, comment vais-je faire pour survivre entourée de ses autres pendants 5jours, pendant 144 longues et interminables heures.

La réalité est dure et blessante à accepter, mais il faut l'admettre; la solitude est un luxe que j'aime plus que tout me payer. M'enfermer dans une pièce, seule entre 4murs, avec, pour seul compagnon un mistral gagnant ou un air jazz qui me fait rêver. SEULE, sans personne pour essayer de me faire rire, personne pour tuer le peu de sérénité que j'absorbe dans chaque seconde que le sentiment de solitude me procure.

Alors, comment faire ? Comment vais-je réagir ?
Pourrais-je enfin éloigner ses troubles qui sévissent en moi
Et, pour la première fois, rire sans pleurer
?



Moi, je suis une grande rêveuse. Je marche dans la rue, enfermée dans mon monde musicale, et regarde les autres gens autour de moi. Certains rient, certains pleurent. Certains me font pitié et d'autres me sidère. Je marche dans cet amas de métal et observe ceux qui sont supposés être mes semblables; comment ai-je pu en arriver la ? Comment la vie m'a amenée ici ? qu'est-ce qui fait que je ne ressemble pas à elle qui fait sa pute au coin d'une tour ? Ou alors qu'est-ce qui fait que je ne suis pas lui qui, avec son pantalon taille XXXL, se prend pour le caïd du coin ?
Différente je suis, pas en apparence, mais de l'intérieur. Si je ne cachais pas toujours ce que je suis, je vous ferais peur. Je vous ferais peur tellement mes pensées sont étrangères aux vôtres, tellement mon envie de bohème est forte, tellement ma vie rêve d'être un nuage flottant au dessus du monde sans jamais s'attacher à quoi que se soit.

POURQUOI SUIS-JE CETTE FILLE QUI PASSE CA VIE A JOUER A ETRE CE QUE LES GENS VEULENT QU'ELLE SOIT ?

Et si un jour, je réalisais mon rêve ? Oui, si je me tirais direction la grande pomme pour travailler dans un piano-bar, que se passerait-il ? Serais-je régnée par l'unique personne que je considère comme ma famille de sang ? Serais-je renier par ceux que je crois mes amis ?

lundi, mai 01, 2006

Ben Harper @ Paleo




Ben Harper and The Innocent Criminals - 18th July 2006 PALEO FESTIVAL DE NYON


J'y serai :D